Rédaction Media365, publié le mardi 10 novembre 2020 à 10h10
L'ancien conseiller d'Antoine Griezmann s'en est ouvertement pris à Lionel Messi, qu'il accuse d'avoir empêché l'épanouissement du champion du monde au Barça.
"Un monarque qui a des vues sur tout". Voilà comment on perçoit Lionel Messi du côté du clan Griezmann. Alors que la forme du Français au Barça est toujours aussi fluctuante, sa relation avec le virtuose argentin l'est également et les récents propos d'Eric Olhats, ancien conseiller du Mâconnais qui l'a amené au plus haut niveau, ne vont dans le sens du réchauffement diplomatique entre les deux camps. Dans France Football ce mardi, Olhats établit en effet une corrélation claire entre l'échec relatif de Griezmann en Catalogne et la toute-puissance de Messi. « Antoine est arrivé dans un club en grosse difficulté où Messi a des vues sur tout. Il est à la fois un empereur et un monarque et il n'a pas vu l'arrivée d'Antoine d'un bon œil. Son attitude a été déplorable, il lui a fait ressentir. J'ai toujours entendu Antoine dire qu'il n'y avait pas de souci avec Messi, mais jamais l'inverse. C'est le régime de la terreur. Soit t'es avec lui, soit t'es contre lui », tonne Olhats, qui enfonce le clou, estimant qu'aller au clash desservirait la cause du Français, dont ce n'est pas la façon d'être.
"C'est stérile d'aller au combat"
« Il va essayer de régler tout ça sur le terrain. Rien d'autre. Il ne rentrera jamais en conflit ouvert avec qui que ce soit. Ce n'est pas du tout son truc. Et ce n'est pas un manque de courage ou de personnalité. C'est un épicurien. Il aime le foot et veut jouer, rien d'autre. Dès qu'il est sur le terrain, il est heureux. Il s'accroche à ça. Pour lui, c'est stérile d'aller au combat. Je l'ai vu traverser tellement de moments compliqués que je sais qu'il y arrivera. C'est le club qui est malade, pas lui. La saison dernière, à l'arrivée d'Antoine, Messi ne lui parlait pas, ne lui filait pas de ballon. Il a créé un vrai traumatisme pour une adaptation plus que négative. Ç'a forcément laissé des traces. C'était évident et visible, tout ça », estime-t-il.