Eibar : Les confidences de Luca Zidane au sujet de son patronyme

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Clément Pédron, Media365, publié le vendredi 07 avril 2023 à 22h54

Dans un entretien à Relevo, un média espagnol, Luca Zidane est revenu sur sa carrière et a expliqué combien son nom de famille lui était problématique parfois. Surtout au moment de juger ses performances.

Contrairement à ce que l'on peut penser, "être un fils de" n'est en rien quelque chose qu'on envie. Quand bien même cette personnalité est aimée de tous. Depuis plusieurs années déjà, les enfants de Zinédine Zidane (Enzo, Luca, Théo, Elyaz) sont la cible d'une attention toute particulière aux yeux des suiveurs du ballon rond. Évidemment, il y a fort à parier qu'ils sont nombreux à espérer qu'un de ses descendants au moins, emprunte les mêmes pas que le paternel. Mais ces regards appuyés, et ces critiques par la même occasion, n'ont pas que des effets positifs. Ce vendredi, Luca Zidane a accordé un entretien au média espagnol Releto et ce sujet est notamment revenu sur la table. Le gardien de Eibar en deuxième division d'Espagne, a son avis bien à lui sur la question. « Certains pensent que c'est quelque chose de positif mais ce n'est pas le cas, a d'emblée assuré le natif de Marseille. J'aimerais que le monde du football me voit comme Luca, qu'ils jugent les matchs que je fais, qu'ils ne cherchent pas plus loin et qu'ils ne me comparent pas. Il y a des gens qui parlent de moi sans me connaître. Ça fait mal. Ils sont souvent pleins de préjugés, ils ne savent pas qui je suis réellement. C'est difficile d'entendre des choses sur moi de la part de gens qui m'ont vu jouer un ou deux matchs seulement et qui ne savent pas quelle personne et quel joueur je suis. »

Luca Zidane : « J'ai besoin de m'éloigner des projecteurs »

Depuis son arrivée dans le Pays basque en provenance du Rayo Vallecano en septembre dernier, Luca Zidane a disputé 23 matchs pour 15 buts encaissés et 13 clean sheets. Il a un contrat avec l'actuel leader de deuxième division d'Espagne, jusqu'en 2026. Surtout, il a trouvé là-bas, une quiétude qui lui fait le plus grand bien : « Ici à Eibar, la pression médiatique n'est pas la même que dans les autres équipes. J'avais besoin de m'éloigner un peu des projecteurs ». Depuis la naissance, les enfants Zidane sont habitués aux tumultes de la vie de leur père et à la pression inhérente. « J'essaie depuis petit de me tenir à l'écart de ce que les gens disent, assure le portier. Je suis plus exposé que les autres joueurs à cause du nom que je porte. On ne parlerait pas autant d'un autre joueur (avec un nom différent). Ce sont des choses qui peuvent te porter préjudice au moment de rejoindre un club. » Luca Zidane termine l'entretien par une phrase qui se suffit à elle-même : « Quand certains viennent me parler de ma carrière, ils me parlent de mon père... »

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