Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 19 septembre 2024 à 23h23
Après la victoire contre le Venezuela (7-3), synonyme de qualification pour les 8emes de finale de la Coupe du Monde de futsal, Raphaël Reynaud ne cachait pas sa satisfaction.
La Coupe du Monde est lancée sur des bases idéales pour l'équipe de France de futsal. Comme lors de son entrée en matière, elle a connu la victoire au terme de sa deuxième rencontre. Déjà tombeurs du Guatemala (6-3) il y a trois jours, les Bleus ont fait mieux en Ouzbékistan. Jeudi en fin d'après-midi, les joueurs de Raphaël Reynaud, qui participent pour la première fois au Mondial de la spécialité, se sont imposés aux dépens du Venezuela (7-3) . Pour battre le 3eme de la dernière Copa America, les Français, accrochés à 3-3 avant de faire irrémédiablement la différence, s'en sont remis à des réalisations de Menendez (6eme), Ayoub Saadaoui (17eme), Kévin Ramirez (19eme, 38eme), Lutin (33eme) et Belhaj (39eme).
Reynaud : « Objectif atteint »
Avant son dernier match de la phase de poules (dimanche contre l'Iran), l'équipe de France a ainsi décroché son billet pour les 8emes de finale. La satisfaction était bien évidemment de mise chez le sélectionneur tricolore. « Objectif atteint, on avait fixé cet objectif tout en sachant qu'on avait de sacrés clients. On est très heureux, très fiers pour la fédération. On fait un match solide, une première mi-temps où on s'est fait bouger, on est quand même heureux de sortir devant à la mi-temps contre une équipe très compliquée à jouer. En deuxième mi-temps on a accéléré et ça ne pouvait que passer », a souligné Raphaël Reynaud après la rencontre. Les Bleus se sont montrés assez passifs en première période, ce qui préoccupe peut-être le technicien ? « Je ne suis jamais vraiment inquiet, on prend ces deux buts par négligence. On avait prévu de couper les relations pivots et d'anticiper les courses et on s'est fait avoir un peu bêtement. On a fait des fautes par un surplus d'envie », a-t-il répondu.
Reynaud a également tenu à saluer la prestation du capitaine Kévin Ramirez, auteur d'un joli doublé dans cette deuxième sortie. « Je suis d'abord très heureux pour lui, car il a passé des moments compliqués. Kévin, je l'appelle mon couteau suisse. Il est capable de jouer partout, de nous apporter toute sa science et sa culture du jeu dans les moments clés. C'est ce qu'il a fait sur cette magnifique volée et sur un contre power play (ndlr : quand l'équipe adverse joue sans gardien). Je suis très satisfait de sa performance », s'est félicité le coach de 50 ans.