Axel Allag, Media365, publié le mercredi 11 janvier 2023 à 18h20
Consécutivement à la mise en retrait provisoire de Noël Le Graët de ses fonctions de président de la FFF, Eric Borghini - membre du Comex - a dévoilé à BFM TV les grandes lignes des propos tenus par le dirigeant lors de la réunion de ce mercredi.
En pleine tempête, Noël Le Graët a choisi de se mettre en retrait de ses fonctions de président de la FFF jusqu'à la communication définitive de l'audit mené par le ministère des Sports, et dans l'attente de son analyse par le Comex de la FFF. Critiqué pour ses propos maladroits envers Zinédine Zidane et accusé de harcèlement par l'agente Sonia Souid, le dirigeant qui sera remplacé par Philippe Diallo (vice-président de la FFF) a tenu une ligne de défense claire lors du Comex organisé ce mercredi. Eric Borghini, un des membres de ce fameux Comex, s'est confié au micro de BFM TV dans la foulée de la décision prise.
"Le rapport de l'audit sera très positif pour moi, il n'y aura rien contre moi"
"On a commencé par écouter notre président, qui a commencé le Comex en nous disant 'je n'ai rien fait, je jure sur votre tête à tous que je n'ai rien fait et que le rapport de l'audit sera très positif pour moi, il n'y aura rien contre moi'", a ainsi assuré Borghini. Par la suite, ce dernier a affirmé que Le Graët s'était excusé concernant ses propos à l'encontre de Zinédine Zidane. "Il a envoyé une lettre à Zinédine pour lui demander un rendez-vous. Il s'est excusé auprès de lui et auprès de nous", a notamment détaillé le dirigeant. Tandis que les modalités de la prolongation du contrat de Didier Deschamps à la tête de l'Équipe de France jusqu'en 2026 ont été validées, Borghini a confirmé que la mise en retrait était une "proposition" du natif de Bourbriac.
A l'issue de la discussion longue de presque 2 heures "en vérité, très franche, un peu comme dans une famille", Noël Le Graët a donc dû faire face à une évidence. Il "a parfaitement compris que le statu quo était impossible. Vu l'emballement médiatique, vu les attentes politiques, vu l'état de l'opinion publique", a continué le président de la Ligue de Méditerranée. L'audit commandé par le ministère des Sports, dont les conclusions sont attendues pour la fin du mois de janvier, sera "un peu l'arbitre" du futur de Le Graët aux yeux de Borghini. "Soit il a commis des faits qui, sur le plan pénal, disciplinaire, éthique, sont condamnables, ce sera dans le rapport et dans ce cas-là, il n'y a pas de sujet et il nous a de lui-même dit 'je démissionnerai'. Soit le rapport est positif et le blanchit... au nom de quoi il quitterait ses fonctions ?".