Bleus : Ce Belge qui souligne la supériorité de la France

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Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 12 novembre 2021 à 11h30

Alors que les Bleus ont encore battu les Belges en demi-finales, cette fois en Ligue des nations, le mois dernier, Kevin De Bruyne est revenu sur la supériorité de la France, mais pas seulement.

Un peu plus d'un mois après leur cruelle défaite contre les Bleus à Turin en demi-finales de la Ligue des nations, un match où ils menaient 2-0 à moins d'une demi-heure de la fin avant de s'incliner sur un but de Théo Hernandez à la dernière minute (2-3), les Belges, battus ensuite par l'Italie lors de la petite finale (1-2), rejouent samedi soir (20h45) contre l'Estonie à Bruxelles. En cas de succès, les Diables Rouges, opposés trois jours plus tard aux Gallois à Cardiff, seront qualifiés pour la Coupe du monde 2022. Avant ces deux rencontres, Kevin De Bruyne s'est longuement confié à la chaîne Play Sports, évoquant notamment la supériorité des Bleus et d'autres grandes nations, comme il l'avait déjà fait le mois dernier.

"Nous n'avons pas une équipe aussi forte que la France ou l'Angleterre"

"Je ne pense pas que quelqu'un ait autant d'ambition que moi, rappelle d'abord le joueur de Manchester City. Mais nous devons admettre que nous n'avons pas une équipe aussi forte que la France ou l'Angleterre en ce moment. Vous pouvez l'admettre aussi. Nous avons perdu des joueurs. Cela ne veut pas dire que nous n'aurons pas une équipe incroyable dans deux ou quatre ans, mais pas pour le moment. J'ai l'impression que tout le monde pense que nous devrions toujours gagner, alors que certaines équipes sont plus fortes. Il est très difficile d'être meilleur contre les équipes de haut niveau. Nous ne sommes que la Belgique. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Nous sommes moins maintenant qu'en 2018, c'était le moment pour moi de gagner." Un Mondial où De Bruyne et ses coéquipiers s'étaient déjà inclinés contre les Bleus dans le dernier carré (0-1). Il est également revenu sur les célébrations consécutives à la troisième place en Russie : "C'était bizarre aussi à l'époque, cette parade. C'était génial, mais nous n'avions pas gagné. Et nous l'avons quand même célébré."

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