Axel Allag, Media365, publié le jeudi 08 août 2024 à 15h20
A la veille de la finale France-Espagne (vendredi, 18 heures), Thierry Henry s'est présenté en conférence de presse. Le sélectionneur de l'équipe de France olympique a beaucoup parlé d'histoire.
A une marche du sacre. 40 ans après le succès face au Brésil à Los Angeles en 1984 (2-0), l'équipe de France de football olympique version Thierry Henry a l'occasion de glaner un deuxième sacre, vendredi au Parc des Princes face à l'Espagne (18 heures). C'est justement sous les yeux des héros de 1984 - invités par la FFF - que les Bleuets pourront tenter leur chance. "J'espère qu'ils vont pouvoir nous donner ce plus. Mais pas qu'eux, tout le public. Pour moi c'est juste normal qu'ils soient là, ils le méritent", a mis en avant Thierry Henry ce jeudi, désireux de lutter jusqu'au bout pour l'or. "On a visualisé l'or. On se retrouve dans une situation où on se donne le droit de rêver. L'objectif c'était de ramener une médaille, maintenant on va se battre pour la plus belle", a continué le sélectionneur, estimant que ces Jeux olympiques étaient "déjà un succès".
"On est un beau pays quand même"
Admiratif du travail réalisé par l'Espagne depuis des années avec ses sélections nationales, Henry a réitéré vivre un rêve, comme il l'avait affirmé après le succès obtenu face à l'Égypte en demi-finales (3-1 après prolongations). Il s'est aussi reconnu boosté par les nombreuses performances des athlètes français. "Tous les soirs, j'ai des frissons en voyant les mecs se battre, même quand ça perd t'as de l'empathie, de la sympathie pour eux... On est un beau pays quand même. Quand on décide d'être ensemble, on est inarrêtable ! On en avait besoin après ce qui s'est passé un peu avant la compétition (les législatives). Quand on sait se réunir et s'unir, on est quand même pas mal", a-t-il clamé, dans des propos relatés par nos confrères du Parisien.
Si il a également parlé des performances de Michael Olise - qui a choisi la France alors qu'il aurait pu jouer pour l'Angleterre à l'Euro - et Jean-Philippe Mateta, le sélectionneur a aussi souligné l'aspect "mythique" du Parc des Princes, et réaffirmé son ambition première. "On a pu arriver jusqu'à vous, à Paris, et jouer cette finale demain. Au moins, on aura ça pour nous. Allons chercher la plus belle des médailles". Il n'y a plus qu'à.