CM 2022 : Le patron de la FIFA réclame une trêve en Ukraine

CM 2022 : Le patron de la FIFA réclame une trêve en Ukraine©Panoramic, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 15 novembre 2022 à 11h12

Présent au sommet du G20 à Bali, Gianni Infantino, le président de la FIFA, a demandé un cessez-le-feu en Ukraine.

A quelques jours du début de la Coupe du monde, qui va avoir lieu du 20 novembre au 18 décembre au Qatar, Gianni Infantino s'est rendu au sommet du G20 à Bali (Indonésie), pour réclamer un cessez-le-feu d'un mois en Ukraine. "Mon appel à vous tous, c'est de réfléchir à un cessez-le-feu temporaire d'un mois pour la durée de la Coupe du monde", a déclaré le patron de la FIFA lors de ce sommet où Vladimir Poutine, le président russe, brille par son absence, et s'est fait représenter par Sergueï Lavrov, son chef de la diplomatie. Son homologue ukrainien est en revanche bien présent à l'occasion de ce plus important rassemblement des dirigeants mondiaux depuis le début de la crise sanitaire. "Je suis convaincu qu'il est temps à présent que la guerre destructrice de la Russie s'arrête", a lâché Volodymyr Zelensky, alors que la question de l'invasion russe en Ukraine domine les débats, même si elle ne figure pas à l'agenda officiel de ce sommet.

Il appelle à la reprise du dialogue

"Nous ne sommes pas naïfs au point de penser que le football peut résoudre les problèmes du monde", a poursuivi Infantino, ajoutant que la Coupe du monde offre une plateforme unique, avec une audience estimée de cinq milliards de spectateurs, et une "occasion de faire tout son possible pour mettre fin à tous les conflits." Le dirigeant italo-suisse a ajouté que, faute de trêve, il espérait qu'il y ait la possibilité de mettre en place des "corridors humanitaires où tout ce qui pourrait conduire à la reprise du dialogue". Il a également rappelé que la Russie avait accueilli la Coupe du monde 2018, et que l'Ukraine était candidate pour organiser l'édition 2030. Infantino n'a en revanche pas évoqué les polémiques qui entourent l'organisation de cette Coupe du monde au Qatar, notamment le sort des travailleurs étrangers malgré les demandes d'Amnesty International à ce sujet.

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