Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 22 mars 2021 à 21h34
S'il n'est évidemment pas à exclure que Hansi Flick finisse par succéder à Joachim Löw sur le banc de la Mannschaft, Oliver Bierhoff caresse Karl-Heinz Rummenigge dans le sens du poil après la sortie autoritaire du boss du Bayern.
Depuis l'annonce du départ de Joachim Löw du banc de la Mannschaft après l'Euro 2021, le directeur général Oliver Bierhoff a forcément enclenché une phase de recherche, ou au moins d'anticipation : "On est pris par le temps, sans être non plus sous pression... Nous devrons nommer un nouvel entraîneur après l'Euro. On va prendre notre temps. La délégation de la Fédération sera à l'hôtel dans les prochains jours, avec le président Fritz Keller ainsi que Peter Peters, Rainer Koch et Friedrich Curtius. On discutera tous ensemble de la situation. Nous allons évidemment analyser, parler longuement, et ensuite on verra." Löw, adjoint de Jürgen Klinsmann au Mondial 2006, avait pris la suite dans la foulée et bouclera donc cet été un mandat de quinze ans.
Alors que tous les regards se tournent vers Hansi Flick, sur un nuage au Bayern et lui-même adjoint de Löw lors du titre de champion du monde en 2014, Bierhoff tempère : "On a toujours dit qu'on n'approcherait pas un entraîneur sous contrat, ça ne change donc rien pour nous. Karl-Heinz Rummenigge soutient Hansi Flick, c'est la bonne chose à faire en tant que président de club." Ce week-end, le patron du Bayern est ainsi monté au créneau (pour Die Welt) : "On a tout intérêt à respecter ce contrat. Je lui ai signifié sans équivoque. Ce sont des affaires de famille, et il faut faire attention à ne pas faire pire que la famille royale en Angleterre..." Au-delà de ces considérations géopolitiques, précisons enfin que le bail de Flick avec les champions d'Europe court jusqu'en 2023.