Axel Allag, Media365, publié le lundi 23 décembre 2024 à 08h16
En stoppant deux tentatives des Lensois durant la séance des tirs au but (1-1, 4 tirs au but à 3), Matveï Safonov a été l'un des artisans de la qualification du PSG en 16èmes de finale de la Coupe de France (face à Espaly), mais le portier russe a plutôt été modeste après sa belle performance.
Il n'a pas souvent eu sa chance cette saison avec le PSG, mais dimanche soir, Matveï Safonov a su répondre présent à Bollaert-Delelis. Titularisé par Luis Enrique dans les buts en l'absence d'un Gianluigi Donnarumma blessé face à Monaco et donc forfait, le portier russe a attendu la séance des penalties pour sortir le grand jeu en sortant les tentatives de M'Bala Nzola et d'Andy Diouf alors que ses coéquipiers ont eu su réaliser un sans-faute devant un Hervé Koffi qui n'a pas eu la même réussite que son homologue dans les buts locaux.
"Je me sens prêt pour jouer dans cette équipe"
Au micro de beIN Sports, le numéro deux (?) du club de la capitale s'est montré plutôt humble en refusant de tirer la couverture à lui, estimant avoir réalisé son travail. "Je suis content, je ne crois pas que je suis l'homme du match. Arrêter des penalties, c'est quelque chose de normal pour un gardien. Ça a été un match difficile", a-t-il constaté. Luis Enrique, devant la presse, a lui rappelé que son portier était "un spécialiste de l'exercice" et s'est félicité de l'alternance des gardiens dans les buts, toujours mise en place pour éviter un éventuel relâchement. "Mes décisions expliquent que mon but est de n'avoir aucun joueur qui se relâche. J'ai une équipe très jeune mais elle est exceptionnelle et je veux que tous les joueurs se sentent concernés pour garder leur meilleur niveau".
Refusant de révéler ses "secrets" sur les penalties, l'ancien portier du FK Krasnodar, qui n'a jamais caché son ambition de passer devant Gianluigi Donnarumma dans la hiérarchie, a considéré ses 6 premiers mois à Paris comme une expérience "intéressante" qui, désormais, se passe bien mieux, comme expliqué en zone mixte. "Je comprends mieux les demandes du coach désormais, tout est plus facile pour moi. Quand je suis arrivé, mon premier entraînement était horrible car ça allait trop vite. J'avais besoin de temps pour élever mon niveau et désormais je me sens prêt pour jouer dans cette équipe". Gianluigi Donnarumma, parfois contesté, est plus prévenu que jamais.