Juba Touabi, Media365, publié le mercredi 26 avril 2023 à 13h08
Ce samedi 29 avril 2023, le FC Nantes va affronter le Toulouse FC en finale de la Coupe de France. Le vainqueur de ce grand rendez-vous va soulever le trophée. Un précieux sésame qui a connu de nombreuses péripéties. Voici cinq histoires que vous ne connaissez peut-être pas sur le trophée de la Coupe de France.
Crée en 1917, la compétition nationale est organisée chaque année par la Fédération française de football (FFF). Le trophée voit le jour une année avant la première édition. C'est en 1916 qu'il est sculpté en hommage à Charles Simon. Ancien président du Comité français interfédéral, son nom est attaché à celui de la Coupe de France depuis sa mort le 15 juin 1915 lors des combats du Labyrinthe au Pas-de-Calais pendant la Première Guerre mondiale.
Fait insolite, la Coupe de France a passé une soirée en prison en 1935. Vainqueurs de leur troisième sacre de l'histoire de l'Olympique de Marseille, les Phocéens décident de faire la fête toute la soirée. Des festivités bien arrosées qui se terminent par une bagarre. La police intervient et embarque certains joueurs marseillais et le trophée passe ainsi une soirée en cellule.
Enterré puis volé, les aventures surprenantes du trophée
Les péripéties de la Coupe de France ne s'arrêtent pas là. Le trophée est enterré en 1940 par le directeur sportif du Racing club de Paris, vainqueur de l'édition précédente, Victor Mestre. Ce dernier a décidé de cacher le trophée au bois de Boulogne pour qu'il ne se retrouve pas dans les mains des nazis qui avaient commencé leur offensive sur la France.
La plus vieille compétition du football français a aussi ses mystères. Un homme, dont l'identité n'a jamais été dévoilée, apparait sur les photos des célébrations entre 1952 et 1968. Ce grand fan de la Coupe de France a été aperçu lors de pas moins de 17 finales aux côtés de vainqueurs.
En plus d'avoir été enterré, le précieux trophée a également été volé en 1979. Le FC Nantes s'est fait voler la Coupe de France au centre d'entraînement des Canaris après leur sacre face à l'AJ Auxerre. Les voleurs ont rapidement été identifiés. Il s'agit de quatre sidérurgistes de Lorraine. Ces derniers voulaient attirer l'attention des médias sur la précarité de leur métier et les suppressions d'emplois qui s'enchaînaient à cette période.