Thomas Siniecki, Media365, publié le 3 janvier
Le coronavirus n'épargne pas les Lillois, qui défendront leurs chances mardi soir à Lens avec une équipe passablement remaniée, pour ce qui devait constituer le choc des seizièmes de finale de Coupe de France.
Le derby tant attendu entre Lens et Lille risque malheureusement de faire pschitt. Déjà à cause de la limitation à 5 000 spectateurs, mais aussi parce que le LOSC sera fortement impacté par le Covid, comme l'a confirmé lundi Jocelyn Gourvennec : "On va tester à nouveau les joueurs mardi matin, on verra... Evidemment, il y aura sans doute beaucoup de jeunes sur le banc, mais on va tout faire pour aligner une équipe compétitive." Les Lillois étaient déjà privés de Burak Yilmaz, suspendu, ainsi que de Zeki Celik et Timothy Weah blessés. Auxquels viennent donc s'ajouter Jonathan David, Isaac Lihadji et Domagoj Bradaric, testés positifs à la reprise (selon L'Equipe) et désormais trois autres joueurs, dont Benjamin André et Xeka (d'après Lepetitlillois.com).
Gourvennec : "Il y a des clubs qui testent, et d'autres qui ne testent pas..."
L'entraîneur lillois regrette que tout le monde ne joue pas le jeu : "Il y a des clubs qui testent, et d'autres qui ne testent pas... Le protocole n'impose pas ces tests, c'est un problème. Regardez les clubs qui ne communiquent pas dessus, et vous saurez qui teste ou pas, tout simplement. Je rejoins un peu Bruno Génésio, il a raison sur le fond, ça manque de clarté. Ce serait mieux que tout le monde s'aligne." En face, Franck Haise a d'ailleurs détaillé le protocole choisi par le RC Lens : "Tous nos joueurs sont vaccinés, c'est une chance. On a fait entre 110 et 120 tests la saison dernière, désormais on teste et on isole les symptomatiques. Pour le moment, on n'a pas de cas."
Lui comme Gourvennec se rejoignent enfin sur les jauges : "Mettre 5 000 spectateurs quoi qu'il arrive, dans un stade de 12 000 comme de 50 000 places, ça manque de bon sens", selon le coach du LOSC ; "On aura 32 000 spectateurs de moins, j'espère que l'amendement sur les jauges proportionnelles sera voté, car n'importe quel joueur serait déçu de voir à nouveau des stades partiellement remplis", approuve son collègue lensois.