6Medias/Omnisport-fr, publié le jeudi 18 mai 2017 à 21h01
Le Parisien s'est procuré les bonnes feuilles de l'autobiographie d'Antoine Griezmann, "Derrière le sourire" en librairie ce jeudi 19 mai.
Dans cet ouvrage, co-écrit avec le journaliste Arnaud Ramsay, l'international tricolore y livre ses secrets. Parmi eux : une anecdote qui remonte à son adolescence.
À cette époque, le jeune Antoine Griezmann fait partie du club de formation de la Real Sociedad. Il est choisi pour être ramasseur de balle lors d'une rencontre qui oppose son club au Real Madrid. Et ce soir-là, le jeune footballeur n'a d'yeux que pour les Galactiques dont font partie son idole, David Beckham, et un certain Zinédine Zidane. "Sitôt le match fini, j'ai sauté par-dessus la barrière et je me suis précipité sur Zidane. Je lui ai demandé son maillot, mais je n'avais pas vu qu'il l'avait échangé avec un adversaire. Constatant ma déception, il m'a lancé : 'Suis-moi !' Je l'ai accompagné jusqu'aux entrailles du stade. Je pensais qu'il allait m'offrir une photo, un autographe ou que sais-je encore. Mais non : Zidane m'a tendu le short avec lequel il venait de jouer. Je n'y croyais pas !", raconte Antoine Griezmann dans son autobiographie.
Dans son livre, l'attaquant de l'Atlético revient également sur une soirée particulièrement douloureuse pour lui : celle du 13 novembre 2015. Alors que la France reçoit au Stade de France l'Allemagne en match amical, Paris est le théâtre de plusieurs attaques terroristes. Ce soir-là, sa soeur, Maud, est au Bataclan et assiste au concert des Eagles of Death Metal. "J'ai cherché à la joindre. Elle ne répondait pas. J'ai laissé des messages. Je suis allé sous la douche. J'ai rapidement rejoint mes parents dans le salon des joueurs. Ils m'ont confirmé que ma soeur était au Bataclan, avec un ami. Nous avons eu très peur. L'angoisse était puissante. Impossible de savoir si elle allait bien. Elle a fini par décrocher. Maud parlait à voix basse. Puis la conversation a été coupée", raconte-t-il. De longues heures d'angoisse s'en sont suivis avant le soulagement. "Très tard dans la nuit, elle a pu appeler ma mère en lui expliquant qu'elle était sortie après l'intervention des forces de l'ordre. Elle s'était réfugiée dans un restaurant, avec d'autres survivants, alors que la police continuait les opérations à l'intérieur. Le soulagement a été extrême. Je remercie celui qui est en haut... On pense toujours que ce genre d'événements n'arrive qu'aux autres. Ce n'est pas le cas. Elle aurait pu y passer. Il a fallu se reconstruire".