Tour de France : Vingegaard répond à Evenepoel

Tour de France : Vingegaard répond à Evenepoel ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 08 juillet 2024 à 15h22

Taxé par Remco Evenepoel après la 9eme étape du Tour de France, dimanche sur les chemins blancs, d'avoir manqué de courage, mais dans d'autres termes employés par le Belge, très remonté, Jonas Vingegaard a répondu lundi à son rival lors d'un point presse qui s'est tenu lors de la première journée de repos.

Sur le vélo, le premier contre-la-montre excepté, les deux hommes ne se sont pas encore expliqués. En revanche, en coulisses, ça chauffe déjà très fort entre Remco Evenepoel et Jonas Vingegaard. A l'instar de Tadej Pogacar, qui pestait toujours après-coup - "il pourrait y avoir un retour de bâton plus tard, je m'en souviendrai" - en repensant au refus du Danois de collaborer avec ses deux rivaux alors que les trois champions avaient probablement  dimanche l'opportunité d'écraser ce Tour de France lorsqu'ils se sont retrouvés ensemble derrière le groupe de tête lors de cette fameuse 9eme étape des chemins blancs, "le Petit Cannibale" gardait toujours dimanche soir en travers de la gorge l'attitude du double vainqueur sortant. Vingegaard s'était en effet contenté de répondre aux différentes attaques sans jamais prendre un relais ensuite. Contrairement à Pogacar, le Belge l'a toutefois fait savoir dans des termes quelque peu plus fleuris. Le leader de l'équipe Soudal Quick-Step reprochait son manque de courage à Vingegaard, mais pas exactement avec ces mots. "Parfois, il faut avoir des couilles et il a semblé en manquer", avait ainsi lâché à chaud le champion du monde en titre du chrono.

Vingegaard : "Je suis déjà à un très haut niveau" 

"Je ne dirais pas que c'est un manque de couilles, je dirais que j'ai couru intelligemment", lui a répondu le Danois avec le plus grand calme, ce lundi à Orléans lors de l'une des nombreuses conférences de presse organisées lors de la première journée de repos. "Vingo" estime qu'il avait tout à perdre en relayant ses deux rivaux, contrairement à ces derniers. "Si je pars avec les deux à 70 km de l'arrivée et que je m'étais retrouvé décroché dans un autre secteur, j'aurais perdu le Tour hier (dimanche)". Alors, le double tenant du titre a beau être critiqué, il s'en contrefiche royalement. "Peut-être que les gens ne comprennent pas notre tactique, mais c'est leur problème." Celui de Vingegaard est de retrouver son meilleur niveau pour pouvoir espérer conserver son titre une année de plus. Dans cet objectif, la première semaine qui vient de s'écouler lui laisse beaucoup d'espoirs. "Je me sens vraiment bien, je suis de mieux en mieux. Et je sens que je suis déjà à un très haut niveau, même plus haut que je n'aurais pu imaginer vu ma préparation". Pogacar et Evenepoel ne devraient pas se gêner pour chercher à savoir si leur rival dit vrai.

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