Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 26 juin 2024 à 16h47
Du samedi 29 juin au dimanche 21 juillet, le Tour de France 2024 va se disputer sur un tracé pas forcément habituel.
De la montagne
Evidemment, la montagne sera comme toujours le juge de paix tant attendu du Tour de France, mais peut-être un peu plus encore que d'autres années. Son départ en Italie offre ainsi les Alpes dès la première semaine, ce qui n'est pas franchement banal avec la quatrième étape qui amènera le peloton en France, entre Pignerol (près de Turin) et Valloire sur 139 km, une courte distance mais ce n'est pas pour rien : Sestrières puis le Galibier seront au menu.
Onze jours plus tard, la quatorzième étape du samedi 13 juillet ouvrira l'immense duo pyrénéen du week-end entre Pau et Saint-Lary-Soulan et son Pla d'Adet, une journée longue de 151 kilomètres qui arpentera notamment le Galibier et sera aussi consacrée à un hommage à Raymond Poulidor, qui avait gagné à Saint-Lary il y a 50 ans. Enfin, le vendredi 19 juillet, la 19e et antépénultième étape entre Isola 2000 et Embrun (144 km) promet également son pesant d'or afin de boucler la boucle dans les Alpes. Même si Tadej Pogacar aura peut-être (sans doute ?) déjà écrasé la course depuis bien longtemps...
Des chemins blancs
Dans dix jours, le dimanche 7 juillet, la neuvième étape à Troyes (sur 199 km, à la veille de la première journée de repos) offrira la traversée de quatorze secteurs de chemins blancs, au lendemain de l'arrivée à Colombey-les-deux-Eglises - dans le cadre d'une autre célébration au village du général de Gaulle, celle des 80 ans du Débarquement. Il y en aura précisément six dans les 30 derniers kilomètres de cette journée : ce ne sera pas aussi dangereux que des pavés, mais à surveiller tout de même de près.
Du chrono
Il n'y avait plus eu de contre-la-montre final sur le Tour depuis 1989 et les fameuses sept secondes d'avance de Greg LeMond sur Laurent Fignon, sur les Champs-Elysées. La délocalisation exceptionnelle de l'arrivée à Nice (Paris 2024 oblige) a poussé les organisateurs à réinstaurer cet exercice, au départ de Monaco et sur 33 km. Ce qui annonce inévitablement, pour les enjeux qui demeureront, une dernière étape de tous les dangers. Il y aura eu un premier chrono dès la semaine prochaine, le vendredi 5 juillet pour la septième étape entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin.