F1 : Après l'abandon de Leclerc, Vasseur veut des réponses

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Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 08 mars 2023 à 13h00

Charles Leclerc ayant vu son Grand Prix de Bahreïn s'achever prématurément en raison d'un souci moteur, le patron de la Scuderia Ferrari Frédéric Vasseur a assuré que tout sera fait pour comprendre ce qui a pu arriver.

Ce sera sans doute l'épreuve du feu pour Frédéric Vasseur. Arrivé à la tête de la Scuderia Ferrari en janvier dernier, l'ingénieur français a vécu un Grand Prix de Bahreïn compliqué. Si la monoplace rouge avait les armes pour rivaliser avec Red Bull Racing lors des qualifications, le rythme de course n'a jamais été au rendez-vous. Alors que Charles Leclerc n'a pas pu résister face à Sergio Pérez pour la deuxième place, Carlos Sainz Jr s'est incliné face à Fernando Alonso et son Aston Martin. Mais le pire a eu lieu au 39eme des 57 tours au programme sur le circuit de Sakhir avec le moteur de la monoplace du Monégasque qui s'est subitement arrêté, forçant le vice-champion du monde 2022 à se garer en bord de piste. Un incident qui est intervenu alors que Ferrari a remplacé la batterie et la centrale électronique de la monoplace confiée à Charles Leclerc entre les qualifications et la course. « Nous ne nous attendions pas à avoir un souci comme celui-là car c'est inédit et nous n'avons pas été confronté à ça durant les 6000 à 7000 kilomètres effectués en essais la semaine passée avec les trois écuries mais aussi au banc d'essai », a affirmé Frédéric Vasseur dans des propos recueillis par le site officiel de la F1.


Vasseur exige une « enquête complète »

Afin de déterminer la nature même du souci et quelles sont les solutions possibles, le patron de l'écurie de Maranello a ordonné une « enquête complète ». « On a eu un problème avec le moteur et nous devons enquêter pour comprendre précisément ce qui est arrivé », a-t-il ajouté. Toutefois, un élément qui pourrait soulager Charles Leclerc alors que le quota d'éléments moteur reste toujours aussi ténu malgré la présence de 23 Grands Prix au calendrier cette saison, c'est que le moteur en lui-même ne serait pas la cause du problème rencontré à Bahreïn. « Ça ne concerne pas directement le moteur mais un accessoire, a assuré Frédéric Vasseur. Je voudrais bien pouvoir dire que c'est dommage mais c'est la réalité de la situation... C'est comme ça. » Une des leçons que Ferrari veut tirer de cette première étape de l'année est que le travail sur la fiabilité du moteur n'est pas encore terminé. « Nous devons faire des progrès importants sur la fiabilité, a ajouté le patron de la Scuderia. On doit considérer que la course est la réalité, partir de là afin d'améliorer la situation. » A cela s'ajoute également une meilleure gestion de la dégradation des pneus, qui a plombé la course de Carlos Sainz Jr. Bref, Ferrari va devoir réagir pour ne pas laisser la concurrence s'envoler.

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