Paris 2024 : Robert-Michon ne veut pas trop s'avancer pour le rôle de porte-drapeau

Mathieu Warnier, Media365, publié le jeudi 11 avril 2024 à 22h50

Alors que son nom est revenu très tôt pour être porte-drapeau de la délégation française lors de la Cérémonie d'Ouverture de Paris 2024, Mélina Robert-Michon ne veut pas être trop confiante mais confirme en avoir envie.

L'athlétisme français attend ça depuis Atlanta en 1996 et Marie-José Pérec. Lors des cinq derniers Jeux Olympiques, le porte-drapeau de la délégation française n'a pas été issue de cette discipline mais cela pourrait changer. Alors que le CNOSF entend désigner à l'issue d'un vote en juillet prochain les deux athlètes qui mèneront l'équipe de France sur la Seine lors de la Cérémonie d'Ouverture de Paris 2024, plusieurs noms ont très vite été évidents pour un tel rôle. Du côté de l'athlétisme, c'est celui de Mélina Robert-Michon qui est revenu, tout comme celui de Renaud Lavillenie. Si elle a affirmé dans un entretien accordé à RMC qu'elle ne veut pas s'enflammer, la spécialiste du lancer du marteau confirme faire acte de candidature. « Je fais partie des potentielles, mais chez les femmes il y en a plusieurs, a-t-elle toutefois ajouté. C'est ce qui fait la force de la France. Il y a des athlètes féminines puissantes, motivées et inspirantes, la liste est longue. Après, me dire qu'aucun athlète de l'athlétisme depuis Marie-Josée Pérec n'a été porte-drapeau, c'est fort. C'est vraiment le monument de l'athlétisme français et même du sport français. »

Robert-Michon : « Je ne peux pas me projeter »

Interrogée sur le mode de désignation, qui verra l'ensemble des sélectionnés pour Paris 2024 voter pour des candidats proposés par leurs fédérations respectives, Mélina Robert-Michon concède que « chacun à ses critères », mettant en avant le fait que « ce qui compte sera le parcours, pour un autre, la médaille ou l'inspiration ». On a notamment vu Jackson Richardson prendre fait et cause pour les Bleues du handball. « C'est imprévisible et je ne peux pas me projeter puisque je ne sais pas ce que vont choisir les athlètes, a ajouté l'athlète tricolore avec philosophie. J'espère qu'ils me choisiront mais il n'y a pas de mauvais choix. » Néanmoins, si elle concède que ne pas être désignée « sera une déception », la lanceuse du marteau ne veut pas que cela perturbe sa préparation. « Quoi qu'il en soit, ça ne m'empêche pas de me préparer et d'être prête si les athlètes le décident, a-t-elle assuré. Je serai ravie, honorée mais voilà, c'est une élection et on ne connaît pas l'issue. » Avant cela, Mélina Robert-Michon compte bien se lancer dans la campagne, qui promet d'être intense dans les mois à venir.

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