Cavani adulé à Boca Juniors

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 30 avril 2024 à 21h51

Auteur notamment d'un triplé, l'increvable Edinson Cavani est devenu indiscutable au sein du mythique club argentin.

Edinson Cavani avait commencé par trois buts en 20 matchs à Boca Juniors, plusieurs blessures et une défaite en finale de la Copa Libertadores au mois de novembre (en prolongation contre Fluminense, 2-1). Depuis la fin du mois de février, l'attaquant uruguayen semble s'être adapté, encore plus vite que le temps dont il avait eu besoin avant de devenir une idole au Paris Saint-Germain : neuf buts en neuf matchs et une victoire toute fraîche sur River Plate (3-2) qui vaut plus que tout aux yeux des supporters, avec un but et une passe décisive pour le deuxième meilleur buteur de l'histoire du PSG (200 buts, soit désormais 63 de moins que Kylian Mbappé).

Villarreal : "Il finira par être une idole"

Puisque c'est encore l'année civile qui dicte le rythme en Amérique du Sud, les bases sont bel et bien devenues excellentes pour Edinson Cavani, présidé par la légende locale Juan Roman Riquelme qui a toujours soutenu sa recrue de grand choix. Comme Gustavo Gomez, président d'un groupe de supporters sur place et joint par nos confrères du Parisien : "On savait qu'il finirait par se libérer. Ce n'est pas un attaquant qui n'existe que par ses statistiques. On voyait ses efforts et son implication, son attitude a toujours été irréprochable." Un discours qui, forcément, parle à tous les fans du PSG qui ont encore les yeux embués en pensant à la grinta si typique de l'ancien Napolitain.

"Il se procurait des occasions à chaque match, ce qui veut déjà dire quelque chose dans un championnat où le jeu est très agressif et souvent haché", corrobore l'ex-joueur et consultant Etienne Didot, devenu recruteur pour Lille sur le continent sud-américain. Pour José Luis Villarreal, qui a joué à Boca mais aussi à Montpellier, "c'est l'Edinson Cavani que tout le monde voulait voir, il a travaillé en silence et respire désormais la confiance" : "L'an passé, il était trop loin du but. Là, l'équipe est plus équilibrée. Il court toujours autant, mais redescend moins. Il est mieux entouré et ça change tout. Il finira par être considéré comme une idole, qu'il gagne ou non des titres. Ce qu'il fait à son âge, son professionnalisme, son dévouement... C'est le coéquipier modèle, il a fait passer le championnat dans une nouvelle dimension." A 37 ans, plus rien ne s'oppose à son retour en sélection, lui qui n'a plus été appelé depuis le Mondial 2022 - et donc jamais par Marcelo Bielsa depuis qu'il a été nommé.

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