Dopage : Claude-Boxberger pourra recourir cet automne

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Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le mercredi 07 avril 2021 à 15h35

Selon L'Equipe, la demi-fondeuse française de 32 ans Ophélie Claude-Boxberger a été suspendue deux ans. Elle devrait pouvoir reprendre la compétition cet automne, mais manquera donc les Jeux Olympiques de Tokyo.

Ophélie Claude-Boxberger est fixée ! Presqu'un an et demi après la révélation de son contrôle positif à l'EPO (le 19 novembre 2019), la demi-fondeuse française a été suspendue ce mercredi pour deux ans par la commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), selon les informations de L'Equipe. L'athlète de 32 ans pourra donc recourir à partir de novembre 2021, ce qui signifie qu'elle ne pourra pas participer aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été. « OCB » a confié au quotidien sportif qu'elle ne comptait pas faire appel de cette sanction. La native de Montbéliard peut en effet s'estimer heureuse, car l'AFLD avait requis huit ans de suspension. Mais la commission des sanctions de l'AFLD est indépendante de cette même AFLD et s'est donc montrée plus clémente. Si Claude-Boxberger ne devrait pas faire appel, l'AFLD peut en revanche le faire, ce qui relancerait l'affaire.

Claude-Boxberger dopée à son insu ?

Rappelons que la présence d'EPO dans le corps de l'athlète avait été expliquée de façon pour le moins inattendue. En effet, Alain Flaccus, qui l'assiste dans sa préparation et qui est accessoirement le compagnon de sa mère, avait avoué lui avoir injecté de l'EPO alors qu'elle était endormie lors d'un massage à Font-Romeu, par jalousie envers le médecin de l'équipe de France d'athlétisme Jean-Michel Serra, le compagnon de Claude-Boxberger. L'athlète, multiple championne de France du 3000m steeple, du 1500m et du 3000m en salle et en plein air, avait d'ailleurs porté plainte pour empoisonnement. Flaccus était revenu sur ses déclarations en juin dernier, mais la commission des sanctions de l'AFLD semble avoir accepté cette thèse du « dopage à son insu ». "Coupable ? Pas coupable ? De toute façon, quelles que soient les perfs que tu fais sur la piste, le doute est toujours là dans les yeux de certains. Je cours pour moi. Moi je sais, moi je me regarde dans ma glace », conclut Ophélie Claude-Boxberger dans les colonnes de L'Equipe. A défaut de JO de Tokyo, elle espère désormais disputer les JO de Paris sur marathon.

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