PSG : Karabatic "heureux" malgré l'élimination à Barcelone

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 03 mai 2024 à 11h03

Il n'y aura pas de nouveau Final Four pour Nikola Karabatic, ce qu'on pressentait déjà depuis la semaine dernière et la défaite du Paris Saint-Germain de huit buts contre le Barça.

Nikola Karabatic ne remportera donc pas la Ligue des champions avec le PSG pour la dernière saison de sa carrière. Après son large revers à l'aller, à domicile (22-30), le club de la capitale a encore perdu jeudi soir en Catalogne (32-31) en quarts de finale retour, mais la légende du handball français a du mal à laisser place aux regrets. "J'ai réalisé tous mes rêves de gosse, et même beaucoup plus, confiait-il après le match (pour l'AFP et L'Equipe). Ce n'est que du bonheur. Il y avait la place de faire un résultat, et en même temps je suis heureux car on s'est battus et on n'était pas loin."

"Certains courent après depuis 30 ou 40 ans. Il faut revenir année après année"

En attendant l'apothéose de Paris 2024 avec les Bleus, le grand frère de Luka se dit aussi très heureux de pouvoir terminer sa carrière européenne à Barcelone, "dans une salle et face à un club qui ont tant compté pour moi" : "Je suis content d'avoir pu jouer. Je ne suis pas triste, je suis heureux. C'est un peu plus spécial car c'est mon dernier match de Ligue des champions, l'émotion est encore plus forte à Barcelone mais j'essaie de ne pas ressentir de nostalgie, plutôt du bonheur d'avoir pu avoir une si belle carrière, dans tant de clubs et d'avoir gagné cette C1 avec le Barça."

Les Blaugrana lui ont réservé un hommage qui l'a beaucoup touché, néanmoins c'est une nouvelle déception collective pour le PSG. Mais du haut de son immense expérience, Nikola Karabatic rappelle n'avoir remporté qu'une seule Ligue des champions avec Kiel alors qu'il aurait dû en glaner trois, selon lui... "Je savais qu'en venant à Paris, il y avait tout à construire, que c'était un club neuf qui courait après cette Ligue des champions et avec énormément d'ambitions. Rome ne s'est pas faite en un jour, certains clubs courent après depuis 30 ou 40 ans. Nous, on n'est pas passés loin sur mes trois premières années, après on était toujours proches." Les Parisiens ont notamment atteint la finale en 2017, échouant aussi quatre fois en demies (2016, 2018, 2020, 2021). Le triple meilleur joueur du monde (2007, 2014, 2016) demande de "rester ambitieux" : "C'est aussi ça le sport, il faut toujours se battre, croire en ses chances et revenir année après année. Quand on vieillit, on apprend beaucoup de choses."

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