Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 03 juillet 2024 à 12h46
Novak Djokovic va bien, merci pour lui. Le Serbe et tous les observateurs de la planète tennis attendaient évidemment ses débuts à Wimbledon mardi, pour son premier tour contre Vit Kopriva.
Le test grandeur nature a donc eu lieu et s'est plutôt bien déroulé pour Novak Djokovic, qui attendait d'éprouver la solidité de son genou au cours d'un match, un vrai. C'était son premier depuis sa victoire homérique, une de plus, contre Francisco Cerundolo en huitièmes de finale de Roland-Garros (6-1, 5-7, 3-6, 7-5, 6-3) il y a un mois, qui avait été suivie par un forfait - avant le quart face à Casper Ruud - puis une opération dans la foulée pour revenir au plus vite vers Wimbledon.
"Ma première glissade de la saison sur gazon"
"La semaine d'entraînement s'est bien passée. Mais évidemment, un match, qui plus est sur le Centre Court, c'est complètement différent. Je ne savais pas comment j'allais me sentir sur le court, comment mon genou allait tenir. Mais je suis très heureux de mes sensations, mon jeu et mes déplacements. Pour un premier match, je ne pouvais pas demander mieux." Le n°2 mondial l'assure, il n'a ressenti strictement "aucune douleur".
"C'est donc une bonne nouvelle, j'ai commencé un peu plus prudemment et je n'ai pas été à 100% dans le premier set quand les balles étaient un peu loin, mai j'ai joué à un niveau juste suffisant pour gagner en trois sets avec assurance." Pour le moins oui, en l'occurrence une victoire 6-1, 6-2, 6-2 devant le 123e mondial Vit Kopriva, qui s'est effectivement avéré être l'adversaire parfait pour cette rentrée pleine d'interrogations. Il précise encore s'être déplacé de mieux en mieux au fur et à mesure du match, notamment avec une première glissade sur son break dans la deuxième manche. Très loin d'être anodine dans ce contexte : "C'était ma première de la saison sur gazon, je n'en avais pas fait, donc c'était un super test. Mentalement, j'étais content de l'avoir fait, car on se sent hésitant sur ses mouvements extrêmes et ça m'a réconforté de pouvoir le faire."