US Open : Garcia ne voit "pas de sortie au tunnel"

US Open : Garcia ne voit "pas de sortie au tunnel" ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 28 août 2024 à 09h46

C'est toujours aussi compliqué pour Caroline Garcia, méconnaissable à Flushing Meadows et déjà éliminée.

Une défaite de Caroline Garcia au premier (ou deuxième, au mieux) tour d'un tournoi du Grand Chelem, c'est devenu d'une banalité très inquiétante dont la n°1 française, encore demi-finaliste de l'US Open puis victorieuse du Masters en 2022, ne peut pas se contenter. Vaincue en toute logique par Renata Zarazua en deux manches dès son entrée en lice à New York (6-1, 6-4), elle dresse un constat "sans sortie au tunnel" : "Parfois, t'as l'impression de courir dans la roue, de chercher un moment pour en sortir et tu n'y arrives pas. Il y a le classement, ce truc des points en permanence. Est-ce que c'est la façon la plus saine de jouer au tennis ? Plus vraiment. Le circuit est de plus en plus intense, demandant physiquement et émotionnellement. Plusieurs joueurs se sont déjà plaints. Pour le moment ça tient, on verra."

"C'est douloureux de jouer. Ce n'est pas censé se passer comme ça..."

Elle rappelle pourtant son besoin de couper après Paris 2024, où elle n'avait pas été plus performante (battue au premier tour) : "Je devais me rafraîchir l'esprit, faire un bloc d'entraînement un peu loin de la compétition pour arriver prête et en forme. C'était compliqué physiquement et mentalement, je ne me voyais pas partir sur Toronto et faire toute la saison américaine."

Pas de doute, c'était pour elle la meilleure des options possibles, mais ça ne l'empêche pas de ressentir toujours une sensation très négative sur le court : "En ce moment, c'est douloureux de jouer au tennis. Ce n'est pas censé se passer comme ça... Je ne passe pas un très bon moment, peu importe le niveau de l'adversaire." Caroline Garcia explique faire les choses différemment afin d'alléger le programme de ce qu'elle nomme "la machine à laver des tournois". Avec cette satanée douleur à l'épaule qui, pour mettre "son petit piquant dans la sauce" comme elle l'image, n'arrange rien.

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