Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 11 octobre 2024 à 12h58
C'est à cause d'une (mauvaise) blague d'un enfant que Rafael Nadal, bientôt retraité, avait été contraint de renoncer sur blessure à son premier Roland-Garros en 2003.
Les hommages se multiplient depuis l'annonce du départ de la retraite de Rafael Nadal (38 ans), qui arrêtera sa carrière à l'issue de la phase finale de la Coupe Davis, programmée à Malaga du 19 au 24 novembre. Maire de Paris, Anne Hidalgo a notamment tenu à saluer l'Espagnol, vainqueur de 14 de ses 22 titres du Grand Chelem à Roland-Garros. "Merci d'avoir tant fait battre le cœur des Parisiennes et des Parisiens en faisant tant de fois vibrer Roland Garros. Paris et Rafael Nadal, c'est une histoire d'amour qui n'est pas près de s'arrêter !", a réagi l'édile. Une histoire d'amour avec la capitale française qui a débuté en 2005, avec un sacre dès sa première participation. Le Majorquin a pourtant débuté chez les professionnels en 2002, à 15 ans. Et il aurait dû participer aux Internationaux de France en 2003 et en 2004, mais avait été contraint de déclarer forfait sur blessure.
"Je ne crois même pas que le petit se soit rendu compte des conséquences de son geste"
En 2004, c'est en raison d'une fracture du scaphoïde d'un pied gauche, qui allait l'embêter tout au long de sa carrière, qu'il avait été contraint de renoncer. Et l'année précédente, c'est une blessure au coude qui l'avait empêché de faire ses débuts à Roland-Garros. Alors âgé de 16 ans, Nadal était déjà vu comme un prodige, après avoir notamment battu ses compatriotes Albert Costa à Monte-Carlo et son futur entraîneur Carlos Moya à Hambourg. Il s'était blessé dans des drôles de circonstances, comme l'a confié son oncle Toni à L'Equipe. "On était à la veille du départ pour Paris, ça devait être son premier Roland. Il finit un entraînement au club de Manacor, il va pour sauter par-dessus le filet, mais un enfant lève alors le filet à ce moment-là pour lui faire une blague. Chute, fissure du coude, forfait pour Paris, et je ne crois même pas que le petit se soit rendu compte des conséquences de son geste", se souvient ainsi son ex-coach.