Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 04 janvier 2023 à 15h41
Malgré des résultats décevants, Rafael Nadal, tenant du titre en Australie, espère bien arriver fin prêt pour le premier Grand Chelem de l'année.
Après une deuxième partie de saison dernière marquée par un abandon avant sa demi-finale de Wimbledon contre Nick Kyrgios, une élimination dès les huitièmes de finale de l'US Open, face à Frances Tiafoe, une défaite d'entrée à Paris (contre Tommy Paul) et un Masters de Turin terminé à la dernière place de son groupe, Rafael Nadal, jamais complètement débarrassé de ses pépins physiques, a redémarré mollement ce nouvel exercice. Lors d'une United Cup dont il a moyennement apprécié le format, il s'est incliné à deux reprises, contre l'Anglais Cameron Norrie (3-6, 6-3, 6-4) et à l'Australien Alex De Minaur (3-5, 6-1, 7-5). De quoi forcément susciter l'inquiétude, à deux semaines du début de l'Open d'Australie.
"Continuer à me battre"
Tenant du titre à Melbourne, le recordman des sacres en Grand-Chelem (22) reste lui confiant, malgré son manque de succès sur les courts ces derniers temps. "Cela va m'aider, confiait-il après la United Cup. Mais je dois continuer à me battre. J'ai passé six heures sur le court à me bagarrer, et c'est ce dont j'avais besoin. Parce que je n'ai pas joué beaucoup de matchs officiels depuis, disons, six ou sept mois." Il compte donc bien mettre à profit ces deux prochaines semaines pour travailler. Et celui qui fêtera ses 37 ans en juin prochain ne veut surtout pas qu'on lui parle de retraite...
"Ce qui me pousse à continuer, c'est ma passion pour ce sport. Quand je la perdrai, j'arrêterai et vous serez les premiers à le savoir. Ces derniers temps, chaque fois que je participe à une conférence de presse, j'ai l'impression que je dois prendre ma retraite, comme si vous vouliez absolument que cela arrive", s'était-il agacé à Sydney. L'heure n'est donc pas encore à la retraite pour Nadal, qui espère aussi pouvoir remporter Roland-Garros pour la 15e fois. Après avoir empoché un 23e Majeur ? Avec lui, il ne faut jamais dire jamais...