Marie Mahé, Media365, publié le samedi 31 décembre 2022 à 14h00
Défait par Cameron Norrie à l'United Cup, Rafael Nadal en a ensuite profité pour faire une vraie mise au point, en conférence de presse.
Rafael Nadal avait des choses à dire. Ce samedi, du côté de l'Australie, à l'occasion de l'United Cup, l'Espagnol, deuxième joueur mondial, s'est incliné face au Britannique Cameron Norrie, quatorzième joueur mondial, en trois manches (3-6, 6-3, 6-4) et 2h45 de jeu. A l'issue de cette rencontre, qui marquait son grand retour officiel sur un court ATP, l'Espagnol en est passé par la traditionnelle conférence de presse. Le Majorquin a débriefé sa performance, dans des propos rapportés par Mundo Deportivo : "Je sais que je peux faire beaucoup mieux, mais je ne dirais pas que le match d'aujourd'hui a été un désastre. Je dois être plus solide, faire moins d'erreurs et améliorer mon physique car aujourd'hui je manquais de vitesse. Au fil des matchs, je vais améliorer ma prise de décision dans les moments importants. Si je gagne un match, je sais que tout va s'améliorer et que je jouerai de manière plus détendue. Je pense qu'il est temps de tirer les leçons des points négatifs d'aujourd'hui, mais je pense aussi que j'ai fait de bonnes choses et qu'il y a des points positifs à tirer du fait d'avoir lutté jusqu'au bout contre un grand joueur qui arrive avec plus de rythme que moi."
"L'heure de la retraite n'a pas encore sonné"
Rafael Nadal a encore eu le droit à des questions concernant une éventuelle retraite. Ce à quoi le principal intéressé a répondu : "Je n'ai pas besoin de continuer à jouer au tennis pour une raison quelconque. Ce qui me pousse à continuer, c'est ma passion pour ce sport. Quand je la perdrai, j'arrêterai et vous serez les premiers à le savoir. Ces derniers temps, chaque fois que je participe à une conférence de presse, j'ai l'impression que je dois prendre ma retraite, comme si vous vouliez absolument que cela arrive. N'en parlons pas, car je suis ici pour jouer au tennis et l'heure de la retraite n'a pas encore sonné."