Laver Cup : Federer, l'adieu aux larmes

Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 24 septembre 2022 à 08h50

Roger Federer, comme Rafael Nadal, n'ont pu retenir leurs larmes suite au dernier match du légendaire Suisse vendredi soir à Londres.

Même Rafael Nadal en a pleuré... Eternel rival de Roger Federer, avec qui il était associé vendredi soir à l'O2 Arena pour le compte de la Laver Cup, l'Espagnol n'a pu retenir ses larmes à l'issue de leur défaite, en double, contre la paire américaine composée de Jack Sock et Frances Tiafoe (4-6, 7-6[2], 11-9 en 2h16). Le Suisse, qui disputait son tout dernier match, a lui définitivement craqué quand Jim Courier l'a interrogé sur ses proches, et notamment sa femme Mirka, sur le court londonien.

"Cela a été une superbe journée. Je ne suis pas triste, je suis heureux. C'est super d'être ici. J'étais inquiet parce que je ne voulais pas que quelque chose gâche la fête comme une blessure... Je ne voulais pas être seul pour vivre ce moment-là. Je me suis toujours senti comme un joueur d'équipe. C'est vraiment une fête. Cela été un parcours formidable", a souligné le Suisse sur le court, en sanglotant.


Federer (41 ans), qui n'avait plus disputé le moindre match sur le circuit depuis juillet 2021 et son élimination face à Hubert Hurkacz en quarts de finale de Wimbledon et s'était fait encore opérer du genou ensuite, est forcément apparu un peu rouillé. Mais il a réussi à se surpasser, face à un duo US qui a joué le jeu jusqu'au bout, alors que Nadal, arrivé au dernier moment dans la capitale anglaise car sa femme est sur le point d'accoucher, manquait lui aussi de rythme.

Mais les deux hommes, coachés par Novak Djokovic et les autres membres de la Team Europe, ont su régaler un public acquis à la cause du Bâlois, qui a même sifflé Sock sur la balle de match ! Le résultat était toutefois accessoire pour la dernière de l'homme aux vingt titres du Grand Chelem, qui a eu droit à un accueil à la hauteur de son immense talent, dans une ambiance de fête. Une standing ovation méritée pour le maître, que l'on regrette déjà...

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