Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 23 mars 2024 à 14h01
Dauphines des Anglaises lors des trois dernières éditions, les Bleus, qui débutent contre l'Irlande samedi, espèrent réussir à remporter le Tournoi des Six Nations pour la première fois depuis 2018.
Elles sont revanchardes. Battues à Twickenham lors de l'ultime journée l'an dernier (38-33), et dauphines des Anglaises pour la troisième fois consécutive, les Bleues ne visent que le titre lors de cette édition 2024 du Tournoi des Six Nations, que les joueuses du duo Gaëlle Mignot-David Ortiz entament samedi après-midi (15h15) contre les Irlrandaises au stade Marie-Marvingt du Mans. Un sentiment de revanche qui les anime aussi après leur première expérience au Women XV, organisé en Nouvelle-Zélande à l'automne dernier, avec une victoire face aux hôtes puis deux revers contre l'Australie et le Canada.
"On a une vraie dynamique"
"On a eu des choses intéressantes. Le fait que le groupe manque un peu d'expérience a aussi joué. On a travaillé sur ces points, amélioré ceux où nous étions bien, et nous allons mettre cela en place sur le Six Nations, a confié en conférence de presse Manae Feleu, qui avait été nommée capitaine pour la première édition de cette compétition internationale et a été depuis confortée. Et sur ce tournoi, on a une vraie dynamique. On veut montrer aux gens qu'on est en forme, et qu'on veut aller chercher un Grand Chelem cette année."
Première pour Kelly Arbey
Sacrée pour la sixième et dernière fois en 2018, avec le Grand Chelem à la clé, l'équipe de France féminine compte donc bien reconquérir le titre, et cela passe d'abord par un succès face à l'Irlande, contre qui les Bleues ont remporté huit de leurs neuf derniers affrontements. Et ce match verra la présence de la plupart des cadres mais aussi la première titularisation de la jeune ailière toulousaine Kelly Arbey (18 ans), qui a remporté à deux reprises le Tournoi des Six Nations U18. "Ce tournoi est une belle occasion d'intégrer des jeunes. On ne voit que des opportunités, le niveau du rugby français augmente et les jeunes filles sont prêtes", a commenté Gaëlle Mignot, qui a déjà en tête la prochaine Coupe du monde, programmée en Angleterre en 2025.