Guillaume Marion, Media365, publié le lundi 27 février 2023 à 17h35
Après la victoire de Clermont contre Toulon dimanche soir en Top 14 (36-21), Christophe Urios n'a pas manqué l'occasion de tacler le RCT suite à un article paru plus tôt dans la semaine.
Voilà un cadeau que Christophe Urios n'a pas manqué de déballer sans tarder. En effet, la semaine dernière, peu avant le match opposant Clermont à Toulon, lors de la 19eme journée du Top 14, le manager du club auvergnat n'a pas raté le petit tacle adressé à l'ASM par le service de communication du RCT. Sur le site officiel des Varois, un article nommé « RCT - ASM : Un monument en péril », qui avait pour but de présenter le prochain adversaire du club de la Rade, a provoqué la colère de l'ancien talonneur de Carcassonne et de Castres. Avant la rencontre, Urios en avait déjà fait allusion face à la presse. « Ça, ça a le don de me gonfler moi. (...) On se doit de nous respecter et je trouve que ce match, par rapport à tout cela, il est top », avait notamment déclaré l'ancien manager de Bordeaux-Bègles, avant d'en remettre une couche après la victoire de Clermont face à Toulon (36-21), dimanche soir.
« Du pain béni » pour Urios
« C'était du pain béni pour moi ! Je n'en croyais pas mes yeux tellement c'était gros ! Je m'en suis évidemment servi car cela m'a touché et cela a touché les supporters. (...) On sait bien qu'on n'est pas dans le top 2 ou 3 et qu'on est dans la difficulté. Mais par rapport à ce que le club a fait ces dix dernières années, je trouvais que c'était un peu fort et que cela nous manquait de respect, a par la suite expliqué Urios, au micro du Canal Rugby Club. J'ai même fait intervenir des anciens à la causerie pour qu'ils nous parlent de ce maillot. On n'avait pas le droit de nous parler comme ça. » Portés entre autres par leur orgueil, les Jaunards et leur manager ont mis fin à la belle série de Toulon, qui restait sur trois succès de suite en Top 14, et ont du même coup pris leurs distances sur la zone rouge. Une soirée parfaite pour eux en somme.