Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 décembre 2024 à 23h10
S'il ne joue pas les premiers rôles pour sa dernière participation au Vendée Globe, Jean Le Cam, très populaire doyen de l'épreuve, n'en perd pas pour autant sa facétie.
Alors que Yoann Richomme (Paprec Arkéa) et Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) se livrent une lutte acharnée en tête du Vendée Globe, et s'apprêtent à franchir le cap Horn, Jean Le Cam, doyen et star de cette nouvelle édition qui sera sa dernière, est lui rentré dans le rang, après avoir brièvement joué les premiers rôles.
Le skipper de 65 ans, à la barre de Tout commence en Finistère, est aujourd'hui 17e, à plus de 4 000 milles du leader. Et alors qu'il s'était extirpé d'une zone très peu venteuse, « le roi Jean » a montré qu'il n'avait rien perdu de sa facétie, en révélant le surnom qu'il avait donné à son spinnaker.
"Pourquoi Jean-Paul ? Bah, pourquoi pas..."
"Je vais vous montrer une image qu'on n'a pas vue depuis longtemps. On fait le contournement d'un centre dépressionnaire par le nord. On est sous spi, messieurs et mesdames, avec un petit oiseau, grand-voile haute. Évidemment, ça ne se fait pas en claquant des doigts, mais c'est nickel. Un petit moment de mer plate. Le spi, on l'a appelé Jean-Paul. Je vais le choquer un peu, d'ailleurs. Pourquoi Jean-Paul ? Bah, pourquoi pas...", confie-t-il, malicieux. Et si le Quimpérois a donc vu des oiseaux, Romain Attanasio (Fortinet - Best Western), qui n'est pas loin (15e) a lui fait route avec un dauphin.
Celui qui voulait donner... une sandale à Le Cam le mois dernier a également raconté, lundi en vidéo, qu'il avait vu un requin blanc et noir. "Il n'y a qu'ici qu'on voit ces dauphins. J'en avais vu il y a quatre ans et j'avais pris cela comme un bon signe. Là aussi ! » Allez encore un petit saut et on remballe. Allez mon pote, grouille toi, je me gèle !", conclut-il.