Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 décembre 2024 à 16h38
Ecrasant tombeur de Montpellier (4-0), le Puy-en-Velay (N2), quart de finaliste de la dernière édition, affrontera une N3, Dives-Cabourg, en 16es de finale de la Coupe de France, et peut rêver d'un nouveau parcours historique.
C'était l'une des sensations de ce week-end des 32es de finale de la Coupe de France. Club de National 2, soit le quatrième échelon, le Puy-en-Velay a éliminé Montpellier, formation de l'élite, avec la manière, en s'imposant 4-0 contre la lanterne rouge de Ligue 1. Une véritable correction pour des Héraultais qui ont eu "honte", comme l'a expliqué ensuite leur entraîneur Jean-Louis Gasset.
Son homologue Stéphane Dief, formé au MHSC, savourait lui évidemment ce succès historique, louant "la magie du football", sans toutefois s'enflammer : "On essaye de rester rationnels. Le match aurait pu tourner autrement, le scénario aurait pu être différent, et on ne sait pas comment on aurait réagi. Donc oui, on apprécie énormément cette victoire et son contenu. Mais ce n'est qu'un match. Ce n'est pas ce match-là qui fait notre saison ou détermine la suite. Il faut garder les pieds sur terre."
"C'est sûr que c'est relativement rare"
Quarts de finaliste de la dernière édition, pour la première fois de leur histoire, les Auvergnats, qui avaient éliminé Laval (L2) en huitièmes, deviendraient presque des habitués. Mais là encore, leur coach est là pour tempérer. "Les années se suivent et se ressemblent un peu, et tant mieux pour nous. Mon prédécesseur avait lancé la série, et depuis deux ans, on continue : quart de finale l'année dernière, 16e cette année. C'est sûr que c'est relativement rare, mais il ne faut pas s'habituer aux victoires."
Une victoire qu'ils viseront encore au prochain tour, cette fois contre une équipe d'un niveau inférieur, Dives-Cabourg (N3), des Normands qui viennent de sortir à domicile deux clubs ultra-marins et chez qui les Ponots se déplaceront à la mi-janvier pour tenter de décrocher une nouvelle qualification en huitièmes. Mais avec le statut de favoris.