Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 décembre 2024 à 15h50
Pour Luis Enrique, la saison est du PSG, qui caracole en tête de la L1, est bien "exceptionnelle", malgré les difficultés en Ligue des champions. Après la qualification à Lens en Coupe de France, l'entraîneur espagnol a aussi évoqué le nouveau projet parisien sans « superstar ».
Le PSG a donc bien terminé l'année dimanche soir à Bollaert, en allant s'imposer, difficilement, contre les Lensois aux tirs au but en 32es de finale de la Coupe de France (1-1, 4-3 t.a.b.). Toujours en course dans une compétition dont il est le tenant du titre et détient le record de sacres (15), le club de la capitale caracole en tête du championnat, avec 10 points d'avance sur ses dauphins marseillais et monégasques à la trêve, avec un match de plus que l'OM.
"J'aime beaucoup ce que je vois"
Mais c'est en Ligue des champions que ça coince, avec une 25e place au classement de la ligue et une élimination virtuelle à deux journées du terme de cette première phase nouvelle formule. Le seul regret de Luis Enrique, qui a répété en conférence de presse qu'il jugeait la saison parisienne "exceptionnelle".
"A part en Ligue des champions, où nous aurions mérité six points lors des deux matches contre le PSV et l'Atlético de Madrid (1-1 et 1-2, ndlr). Mais nous n'en avons pris qu'un seul, ce qui nous met dans une position délicate dans la compétition", a tout de même reconnu l'entraîneur espagnol. "Mais depuis le premier jour, j'aime beaucoup ce que je vois de mon équipe. Je vois de plus en plus de joueurs en phase avec nos attentes et de joueurs qui veulent aider. Et cela me procure une grande satisfaction en tant qu'entraîneur. Donc de quoi avoir peur ?"
"Une nouvelle page de l'histoire très différente"
Avant de féliciter son gardien remplaçant Matvey Safonov, héros de la séance de tirs au but, il a donc aussi, en creux, évoqué le projet parisien, moins clinquant et sans « superstar » depuis le départ de Kylian Mbappé, en parlant d'une "nouvelle page de l'histoire de notre club très différente de celle des années précédentes où l'on avait des joueurs plus célèbres".
Et pour cette deuxième partie de saison, décisive, l'ancien sélectionneur de la Roja pourra peut-être compter sur des nouvelles recrues, si certains joueurs actuellement écartés, comme Milan Skriniar et Randal Kolo Muani, s'en vont. Il a aussi enregistré le retour d'un Gonçalo Ramos décisif et même record, mais il ne semble toujours pas vouloir faire débuter l'attaquant portugais, malgré les records d'inefficacité de son équipe. Un secteur offensif, et son réalisme, qui sera l'une des clés de cette fin d'exercice. Mais sera-t-il "exceptionnel" ?