Aviron : Vaires-sur-Marne accueillera le centre national d'entraînement

Aviron : Vaires-sur-Marne accueillera le centre national d'entraînement ©Icon Sport, Media365

Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 16 septembre 2024 à 23h38

Selon les informations de L'Equipe, Vaires-sur-Marne, qui était le théâtre des épreuves d'aviron durant les Jeux Olympiques de Paris 2024, accueillera le centre national d'entraînement des rameurs français.

Inauguré le 23 juin 2019, le Stade nautique de Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne, avait été le premier site olympique de Paris 2024 à être livré. Les Jeux Olympiques et Paralympiques s'y sont déroulé sans problème, et ces magnifiques installations vont avoir un avenir. En compétition avec Lyon, Vaires-sur-Marne a été choisie pour accueillir le centre national d'entraînement de l'aviron français, selon les informations de L'Equipe. Ainsi, à partir de septembre 2025, tous les athlètes et services liés à la haute performance seront regroupés en un seul endroit. L'objectif, à terme, est de relancer la discipline en France, après le cruel échec des JO de Paris. A Tokyo en 2021, les rameurs français avaient décroché deux médailles : l'or pour Matthieu Androdias et Hugo Boucheron en deux de couple, et l'argent pour Claire Bové et Laura Tarantola en deux de couple poids léger. Mais à Paris, alors que la Fédération visait trois médailles, l'équipe de France, qui alignait cinq bateaux, n'a pas décroché la moindre médaille et n'a même disputé qu'une seule finale, Emma Lunatti et Elodie Ravera-Scaramozzino finissant cinquièmes en deux de couple. Pour la première fois depuis 1992 à Barcelone, la France n'a pas gagné de médaille en aviron.

L'échec de la méthode Grobler

La Fédération avait pourtant engagé de grands moyens, en recrutant l'Allemand Jürgen Grobler, considéré tout simplement comme le plus grand coach de l'histoire de la discipline après avoir exercé en Allemagne de l'Est puis en Grande-Bretagne. La mayonnaise n'a pas pris avec les rameurs bleus et son contrat ne sera pas renouvelé. "On n'avait pas attendu ces contre-performances pour se positionner. Dès le début de l'Olympiade on avait lancé une procédure d'urgence (avec la venue de Grobler) mais, en parallèle de ça, des grands travaux ont été menés pour préparer la suite", explique le directeur technique national Sébastien Vieilledent à L'Equipe. A voir si le fait de regrouper tout le monde à Vaires-sur-Marne porte ses fruits en vue de Los Angeles 2028, où les épreuves de deux de couple seront remplacées par l'aviron de plage.

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