Rédaction Media365, publié le lundi 04 janvier 2021 à 20h53
Lassé d'être critiqué, Nicolas Batum, désormais aux Clippers, a profité de la conférence de presse de lundi soir après la victoire de son équipe face à Phoenix pour faire une mise au point.
Son passage à Charlotte
J'avais évoqué certaines choses qui se sont passées à Charlotte. Je pense qu'il ne serait pas juste de me juger sur dix-huit mois (le temps qu'il est resté à Charlotte). Cela n'a pas marché pour moi pendant mes dix-huit derniers mois, mais mes premiers mois à Charlotte avaient été bons. Je m'entendais très bien avec le coach Steve Clifford. Il m'a donné ma chance. Après, cela n'a pas fonctionné. Parfois, ça se passe comme ça, c'est comme ça.
Sa carrière
Je suis professionnel depuis quinze ans, en comptant mes années en France. J'ai donc eu une bonne carrière. Je ne suis pas un Hall of Famer, de même que je n'ai pas fait des choses qui méritent que je sois dans le Hall of Fame. En revanche, je pense que ma carrière est respectable.
Son nouveau chapitre, avec les Clippers
Je me sens très bien maintenant. J'adore Tyronne Lue, j'adore son staff. Je remercie Lawrence Frank, Jerry West et Steve Ballmer de m'avoir soutenu, car je suis très heureux aujourd'hui. C'est pour ça que j'ai choisi cette équipe. J'ai parlé avec Lawrence Frank, Tyronne Lue, Kawhi (Leonard) et PG (Paul George) avant de prendre ma décision. Et voilà ce qu'ils m'ont demandé. Ils m'ont demandé d'être de nouveau moi-même. Dès mon premier entraînement, c'est ce qu'ils attendaient de moi. Ils m'ont dit d'être de nouveau moi-même. Et j'adore ça ! Car c'est comme ça que je vois le jeu et que c'est là où je veux aller. C'est ce que je suis, c'est la façon dont j'aime jouer et l'approche que j'ai du collectif.
Batum : « Etre prêt si le ballon me revient, voilà ce que je cherche à faire »
Son rôle chez les Clippers
Je dois me tenir prêt. Car même si Kawhi (Leonard), PG (Paul George) et Lou (Williams) sont énormes, on ne peut pas toujours uniquement se reposer sur eux. Sur dix situations, ils vont en gérer neuf, mais la dixième, elle peut être pour toi, donc tu dois être prêt. Ils vont énormément pour nous, mais, parfois, c'est à toi d'être prêt pour prendre le relais. Et si le ballon te revient, tu dois assurer. C'est ce que j'essaye de faire.
Sa manière de voir le basket
Vous savez : je ne suis pas le meilleur joueur sur les un contre un, je ne suis pas non plus un joueur qui va prendre 25 tirs dans un match. Cela ne m'empêche pas de savoir ce que je suis capable de faire dans une équipe. Le basket, c'est du cinq contre cinq. Certains vont prendre 25 tirs dans un match. Mais tu as aussi besoin de joueurs qui vont faire autre chose, des joueurs qui vont faire en sorte que l'équipe reste ensemble. C'est comme ça que l'on avance collectivement. Et c'est ce que j'ai aimé faire ces quinze dernières années.
Son état d'esprit
Je ne veux pas en faire trop. Moi, je prends exemple sur d'autres joueurs. Par exemple sur la manière dont Boris (Diaw) jouait avec les Spurs, ou celle dont Andre Iguodala joue avec les Warriors. Cette année, c'est de ce type de joueurs que je veux m'inspirer.