Aurélie Sacchelli, Media365, publié le jeudi 05 septembre 2024 à 11h04
Accueilli en héros par les supporters de l'Olympiakos, Evan Fournier a accordé une longue interview à L'Equipe dans laquelle il affirme que la page NBA est définitivement tournée pour lui, et qu'il veut remporter l'Euroligue, épreuve qu'il n'a encore jamais disputée.
"Si un jour je devais retourner en Europe et que j'avais le choix d'aller où je veux, je pense que j'irais à l'Olympiakos. C'est quand même un sacré club". Voilà ce que tweetait Evan Fournier en mai 2022 après avoir assisté à un match d'Euroligue du club grec. Son souhait a été réalisé, et il est arrivé mercredi à Athènes, où il a été accueilli par de nombreux fans de l'Olympiakos et où il va s'engager pour deux saisons, plus une en option. Avant de partir en Grèce, Evan Fournier (32 ans le mois prochain), dont la deuxième option était de signer à Paris (qui ne s'est pas montré intéressé) s'est longuement confié à L'Equipe, et notamment sur sa carrière NBA. Drafté en 2012 par Denver, il affirme qu'il ne retraversera pas l'Atlantique pour rejouer dans la grande Ligue. "J'avais des contacts avec quelques candidats au titre NBA. Un en particulier, Milwaukee. Un intérêt qui ne s'est pas concrétisé. Et puis une offre sur deux ans d'une équipe qui ne m'intéressait pas, où on me proposait de faire le mentor avec les jeunes. Je ne veux plus ça. (...) Je tourne la page, sans regrets. Je suis en paix avec cette décision et excité par la nouvelle page qui s'ouvre. Je ne reviens pas par défaut. Je n'ai pas de clause NBA dans mon contrat avec Olympiakos. Je veux m'installer avec les Reds, idéalement y terminer ma carrière, pas changer tous les ans."
Fournier : "Cela me plaît que ce soit un club pas orienté superstars"
Et chez les Rouges, Evan Fournier ne voudra pas se contenter de jouer le titre de champion de Grèce contre les Verts du Panathinaïkos. Il compte bien remporter l'Euroligue, une épreuve qu'il n'a encore jamais disputée, et où le club grec a pris la troisième place la saison passée. "Je suis conscient que ce n'est pas la NBA. Il y aura un temps d'adaptation, mais tous les étés, je rentre jouer en FIBA les plus grosses compétitions. Je connais. La concurrence, c'est partout dans le monde pro. C'est plus le problème du coach. Je serai moi-même. Ici, je pourrai naviguer des postes un à trois, ça laisse plus d'opportunités. Le truc numéro un, c'est que je veux gagner l'Euroligue. Après, j'espère faire une grande saison, sans savoir aujourd'hui ce que cela signifie, par rapport à une équipe comme l'Olympiakos. Cela me plaît que ce soit un club pas orienté superstars, avec beaucoup de jeu sans ballon, des valeurs de collectif, de combat, de gagne. " Le premier match officiel de l'Olympiakos cette saison est prévu le 28 septembre contre Peristeri en Supercoupe de Grèce, à Rhodes.