Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 23 septembre 2024 à 19h06
C'est possiblement (probablement ?) du bluff, mais Max Verstappen lance quoi qu'il arrive un vrai cri d'alarme.
Au-delà d'un week-end qui, d'un point de vue sportif, n'a pas été si mauvais pour Max Verstappen avec une deuxième place derrière Lando Norris, il y a eu bien sûr ces polémiques liées à ses injures en conférence de presse. Jeudi, la FIA a sanctionné le Néerlandais pour avoir trouvé sa voiture "à chier" la semaine précédente en Azerbaïdjan, puis le triple champion du monde en titre s'est muré dans un quasi-silence teinté d'une forte ironie. Après la course, dimanche, il est allé beaucoup plus loin (pour Motorsport.com) : "Bien sûr que ce genre de choses est en mesure de décider définitivement de mon avenir. Lorsque l'on ne peut pas être soi-même, il faut faire face à ce genre de choses stupides. Je suis à un stade de ma carrière où je ne veux pas être confronté à ce genre de choses en permanence, c'est vraiment fatigant."
"La F1 continuera sans moi, ce n'est pas un problème. Et ce n'est pas non plus un problème pour moi"
Après avoir déjà connu beaucoup de succès, Max Verstappen pense avant tout à prendre du plaisir que ces choses stupides, pour reprendre encore ses propres termes, ne sont pas pour lui une façon de continuer dans le sport. Voilà qui va peut-être calmer les dirigeants de la FIA, qui prendraient le risque de perdre leur principale star même si celle-ci joue peut-être une partie de poker menteur...
"Je ne sais pas à quel point ils prendront ce genre de choses au sérieux. Mais pour moi, à un moment donné, ça suffit ! Nous verrons, la F1 continuera sans moi, ce n'est pas un problème. Et ce n'est pas non plus un problème pour moi. C'est comme ça. Si on ne peut pas vraiment être soi-même, alors il vaut mieux ne pas parler au final. Mais personne ne veut ça, car on devient alors un robot. Et ce n'est pas la façon dont ça devrait se passer dans le sport." Max Verstappen est aussi surpris et fatigué par les décisions en course, citant par exemple l'amende reçue par Carlos Sainz pour avoir rejoint son stand à pied alors qu'il y avait un drapeau rouge.