Kolo Muani "a kiffé les Jeux"

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Benoît Conta, Media365 : publié le mercredi 04 août 2021 à 13h57

Révélation de la saison passée sous les couleurs de Nantes, Randal Kolo Muani est revenu sur son expérience, forcément mitigée, aux Jeux Olympiques de Tokyo, avec l'équipe de France.

« Une triste mais bonne expérience. » De retour à l'entraînement avec Nantes depuis lundi, Randal Kolo Muani a accepté de livrer son regard sur son expérience aux Jeux Olympiques de Tokyo, où l'équipe de France a fait pâle figure, éliminée dès le premier tour après des performances très décevantes. Pour l'attaquant, les Bleus n'ont jamais réussi à faire corps. « C'est une vraie équipe qui nous a manqué. On n'était pas vraiment tous ensemble, explique le Nantais, pour qui les dés étaient pipés d'entrée, suite aux nombreux désistements liés aux refus des clubs de Ligue 1 de libérer leurs joueurs. Ç'a tout perturbé. Déjà, au départ, on devait faire un stage de préparation. On n'a pas pu le faire, ça nous a mis en difficulté. On n'a eu qu'un match de préparation, ç'a pris du temps avant qu'on soit tous ensemble, qu'on puisse travailler collectivement. »


De quoi gâcher son séjour au Japon ? Quand même pas tout à fait. « J'ai participé aux Jeux, j'ai un peu visité le Japon, j'ai fait des rencontres qui m'ont permis de me donner confiance en moi. J'ai vu des gens qui vous donnent de la force. Discuter avec d'autres sportifs, des gens de l'athlétisme, de la boxe... ça ouvre sur d'autres choses. Être dans le village olympique, c'est spécial pour nous, joueurs de foot. Moi, j'ai kiffé cette aventure, lance l'une des révélations de la saison passée, avec 10 buts en Ligue 1, qui a souhaité rendre hommage à l'un de ses coéquipiers, André-Pierre Gignac. Déjà, c'est une personne très aimable, qui a tout le temps envie, qui nous a tirés vers le haut. On apprend beaucoup à son côté. J'aurais aimé aller plus loin avec lui. »

Prêt à affronter Monaco

Ce ne sera finalement pas le cas, et le natif de Bondy pourrait être sur le pont dès vendredi, pour la reprise des Canaris à Monaco. « Je suis prêt. Après, c'est le coach qui fera son équipe, je me mets à sa disposition, glisse celui à qui il ne reste qu'une année de contrat, et qui compte bien l'honorer malgré l'intérêts de nombreux clubs européens. Pour l'instant, je suis à Nantes et je suis très bien ici. » Dont acte. 

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