Juba Touabi, Media365, publié le mardi 03 septembre 2024 à 14h15
L'été 2024 a été marqué par une activité intense sur le marché des transferts, avec l'Arabie saoudite jouant un rôle de premier plan, bien que légèrement en retrait par rapport à l'année précédente.
Les clubs saoudiens ont continué d'investir lourdement pour attirer des talents de premier plan, affirmant leur présence sur la scène mondiale du football. Les formations de Saudi Pro League ont dépensé près de 500 millions d'euros durant ce mercato estival, une somme impressionnante bien que plus modérée que les 886 millions d'euros dépensés en 2023. Al-Ittihad s'est illustré comme le club le plus dépensier de la région, investissant 124 millions d'euros, notamment avec le recrutement de Moussa Diaby en provenance d'Aston Villa.
L'une des raisons de cette activité soutenue sur le marché des transferts est l'augmentation des quotas de joueurs étrangers dans les équipes saoudiennes. Les clubs peuvent désormais aligner jusqu'à 10 joueurs étrangers, contre 8 précédemment. Cette mesure a contribué à l'intensification des investissements, positionnant le championnat saoudien comme une destination de choix pour de nombreux joueurs de renom.
Des dépenses énormes pour l'Angleterre
Malgré ces dépenses importantes, l'Arabie saoudite reste en deçà des grands championnats européens. L'Angleterre conserve son statut de leader mondial avec 1,69 milliard de dollars dépensés durant les derniers mois, loin devant l'Italie, la France (756 millions de dollars), l'Espagne, et l'Allemagne. Cette domination européenne continue de renforcer l'attractivité de ses championnats, bien que le marché global montre des signes de ralentissement.
En effet, les indemnités de transferts dans le football masculin ont enregistré une baisse de 13 % par rapport à l'année précédente, atteignant 6,4 milliards de dollars. Cependant, le nombre total de transferts a atteint un record, avec 11 000 mouvements enregistrés. En somme, le mercato estival 2024 a confirmé l'importance croissante de l'Arabie saoudite sur la scène du football mondial, même si elle reste encore derrière les mastodontes européens. Le marché global des transferts montre des signes de maturité avec un léger recul des dépenses, mais une activité toujours intense.