Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 11 avril 2024 à 23h34
Découvrez les tops et les flops du quart de finale aller de Ligue Europa remporté 2-1 par le Benfica contre l'OM jeudi soir à Lisbonne.
Les tops
Di Maria, évidemment
Angel Di Maria a bien confirmé qu'il était toujours un poison pour les Marseillais... Auteur de 5 buts et 6 passes décisives en 15 matchs avec le PSG dans le « Classique », le champion du monde argentin a encore sévi jeudi soir, doublant la mise pour le club lisboète après un une-deux avec David Neres (52e). Un 6e but contre l'OM pour l'ancien Parisien, toujours efficace à 36 ans et qui affiche désormais 15 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues cette saison.
Aubameyang entretient l'espoir
Inexistant en première période, Pierre-Emerick Aubameyang, peu servi et qui n'aura pu déclencher le moindre tir, a ravivé l'espoir pour l'OM après l'heure de jeu. Lancé par Azzedine Ounahi, rentré quelques minutes auparavant, l'international gabonais a réduit l'écart (1-2, 67e). Avant de s'offrir une dernière occasion sur coup franc. Et il est plus que jamais le meilleur buteur de l'histoire de la Ligue Europa, avec désormais 34 réalisations dans la compétition.
L'hommage à Eriksson
Ancien entraîneur du Benfica, entre 1982 et 1984 et entre 1989 et 1992, Sven-Goran Eriksson a eu droit à un bel hommage jeudi soir au stade de la Luz, à la pause de ce quart de finale aller de Ligue Europa entre le club lisboète et l'OM. Le Suédois, qui souffre d'un cancer en phase terminale, a été acclamé par tout de stade et par ses anciens joueurs, qui lui ont fait une haie d'honneur. Emouvant.
Les flops
L'entrée de Ndiaye
Entré en jeu en toute fin de première période, suite à la blessure de Quentin Merlin, Iliman Ndiaye n'aura pas franchement brillé au stade de la Luz. Peu aidé, il est vrai, par un positionnement hybride, l'international sénégalais aura peu apporté et jamais réussi à poser son empreinte sur le match. Il n'a pas non plus senti certains coups, comme cette passe d'Aubameyang dans le temps additionnel.
Harit a gâché
Si Faris Moumbagna, titulaire surprise et très décevant, mérite peut-être plus sa place dans cette section qu'Amine Harit, l'international marocain a livré un match frustrant à Lisbonne, où il aura encore pêché dans le dernier geste. Surtout dans le premier acte, quand il a oublié ses coéquipiers à l'entrée de la surface, ou qu'il a mal servi Veretout avant d'ignorer Aubameyang. A signaler aussi une belle occasion ratée à 20 minutes de la fin, sur une volée du plat du pied à côté.
La malédiction de l'OM
Déjà privé de Jonathan Clauss, Bamo Meité, Ismaïla Sarr ou encore Valentin Rongier, blessé de longue date, l'Olympique de Marseille a vu son infirmerie se remplir à nouveau jeudi soir à Lisbonne. En toute fin de première période, Quentin Merlin a été touché à la cheville ou au genou gauche, et a dû quitter le terrain sur une civière et en larmes. Un nouveau coup dur pour un club phocéen décidément maudit.