Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 08 novembre 2024 à 15h18
Le coach parisien souligne aussi qu'il ne veut pas de renfort en attaque, après ses propos mystérieux de mercredi.
Pas fondamentalement réfractaire à jouer avec un véritable avant-centre, Luis Enrique s'est assez longuement confié vendredi sur ces satanés soucis de réalisme en Ligue des champions, qui valent au Paris Saint-Germain de voir sa probabilité de qualification clairement mise en danger après la première moitié du chemin (avec seulement quatre points au compteur, et avec le Bayern et Manchester City à venir) : "On est en dessous de notre niveau, c'est vrai, mais ça ne dépend pas d'un joueur ou d'un blessé et on ne sait pas quand on le retrouvera. Il y a un blocage, mais on a des solutions. Il faut accepter cette situation très délicate en Coupe d'Europe, on va tenter de sortir de ce problème avec nos ressources."
"On est forts, peut-être que nous devons être plus calmes"
Luis Enrique rappelle que ce sont tous les joueurs qui sont concernés par ce blocage et que c'est la confiance qui doit permettre de résoudre cette situation : "On doit créer des situations plus claires, avec une mentalité collective. C'est un projet de moyen et long terme, il y aura des hauts et des bas. Le terrain est marécageux en Ligue des champions."
L'entraîneur espagnol, qui précise donc qu'il ne veut pas d'attaquant supplémentaire (en tout cas officiellement), reste toujours fidèle à sa ligne de conduite, lui qui expliquait plus à chaud mercredi que les résultats du PSV (1-1) puis surtout de l'Atlético (1-2) étaient "incompréhensibles" : "On veut attaquer et mettre la pression. On est forts, peut-être que nous devons être plus calmes. On travaille ça toutes les semaines, comme tout le monde, mais il ne faut pas en faire une obsession. C'est normal, aussi, de manquer des occasions, mais peut-être pas autant que ça." Et là où les multiples ratés devant Lens, quatre jours plus tôt, n'avaient pas d'incidence sur le résultat final (grâce à la maladresse des Lensois, aussi), la réalité est toute autre en C1.