Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 13 septembre 2024 à 18h29
Eric Roy se lance, comme tous ses joueurs, dans le grand tunnel tant attendu. Le tourbillon n'est pas près de s'arrêter.
Le Stade Brestois est très vite dans le vif du sujet, peut-être plus encore qu'il ne l'imaginait. Avant sa grande première en Ligue des champions, déjà décisive le jeudi soir (date inhabituelle, la seule de cette phase de groupe qui retrouvera ensuite exclusivement les traditionnels mardis et mercredis) avec la réception du Sturm Graz - à Guingamp - qui s'annonce comme la plus jouable de ses huit sorties européennes à venir, le troisième de la saison dernière en Ligue 1 s'étalonne samedi soir à Paris, au Parc.
Roy : "Une dynamique de matchs de haut niveau"
Pour Eric Roy, le départ de Kylian Mbappé a encore renforcé collectivement le Paris Saint-Germain : "Quand un grand joueur s'en va, collectivement tu es plus attentif, tu en fais plus. Il va falloir pallier un joueur qui marque une cinquantaine de buts par saison, ce n'est pas évident, mais si tu en as quatre ou cinq capables de marquer dix buts... Pour le moment, on voit cette équipe plus armée, plus forte et qui joue plus ensemble, qui donne moins l'opportunité à l'adversaire de pouvoir jouer." Tout ce qu'a toujours voulu Luis Enrique, en somme. Le coach brestois, fidèle à ses principes, veut que son équipe soit actrice et propose sans subir ni attendre. "On n'y va pas en victimes expiatoires."
Eric Roy est heureux, au moins sur le papier, de se voir proposer cette montagne à ce moment du calendrier, "car ça nous met aussi dans une dynamique de matchs de haut niveau et c'est ce qui va nous attendre" : "Dans ma tête, bien sûr que je réfléchis déjà à ce qu'on peut changer sur le deuxième ou le troisième match, souvent le plus difficile." En l'occurrence, il s'agira de Toulouse le dimanche 22 pour le retour à Francis-Le Blé. "On est déjà focus sur Paris, ce n'est pas le moindre des matchs, puis on verra. Chaque chose en son temps. On aura cinq jours pour préparer Graz."