Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 02 février 2022 à 21h46
De plus en plus contesté, Mauricio Pochettino, qui ne devrait plus être entraîneur du PSG la saison prochaine, a reçu le soutien de son ancien coéquipier Nicolas Anelka, pour qui "c'est très difficile" pour un coach d'imposer sa vision à Paris.
L'élimination du PSG face à Nice, lundi dernier en huitièmes de finale de la Coupe de France (0-0, 5-6 t.a.b.), n'a fait que renforcer les doutes qui entourent Mauricio Pochettino depuis son arrivée sur le banc parisien en janvier 2021. De plus en plus contesté, le technicien argentin aurait même pu être remplacé par Zinedine Zidane lors de cette trêve. Mais selon Le Parisien, le champion du monde 1998, libre depuis la fin de son contrat au Real Madrid en juin dernier, a refusé l'offre, en raison du (très critiqué) fonctionnement interne du club parisien, et de son effectif actuel. Les dirigeants qataris, qui rêvent de « ZZ », devraient toutefois retenter leur chance pour l'été prochain, alors que Pochettino, sous contrat jusqu'en 2023, ne pourrait sauver sa place qu'en cas de sacre en Ligue des champions, une compétition où le club de la capitale s'apprête à disputer un choc face au Real Madrid en huitièmes de finale.
Un "kamikaze" pour mettre les stars sur le banc ?
Ancien partenaire de l'Argentin au PSG, Nicolas Anelka, qui a joué 24 matchs avec lui en 2001, a pris sa défense sur RMC, même s'il reconnaît que Pochettino "n'a pas apporté ce qu'il devait apporter". Pour l'ancien attaquant des Bleus, "c'est très difficile" pour un entraîneur d'imposer sa vision au PSG. Prédécesseurs de Pochettino, Unai Emery et Thomas Tuchel ne diront sans doute pas le contraire... "Beaucoup de gens parlent sur le coach et sur les joueurs. Quand t'es coach de cette équipe, c'est très compliqué de venir avec un projet de jeu. Il avait l'habitude de faire certaines choses à Tottenham, et force est de constater qu'il ne peut pas le faire au PSG", remarque encore Anelka, pour qui "s'il fallait le virer, c'était au mois de décembre." Il estime également qu'il faut "être kamikaze" pour mettre des stars sur le banc à Paris : "Quand on dit qu'il n'y a pas de repli défensif, on sait qui est pointé du doigt. Mettre des stars sur le banc ? Il ne le fera pas, même s'il veut le faire, il y aura la direction au-dessus..."