Football - Ligue 1 Nantes/Marseille après-match

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Ligue 14ème journée
Stade de la Beaujoire - Louis Fonteneau - Arbitre R. Buquet
humide20°C
  1. 38′ Mostafa Mohamed
  1. 3′ Sarr
Journaliste : Vincent Dégremont

, publié le 1 septembre

En ouverture de la quatrième journée de Ligue 1, le FC Nantes et l'Olympique de Marseille n'ont pas réussi à se départager vendredi soir (1-1). À dix contre onze, les Jaune et Vert obtiennent un bon point alors que les Phocéens peuvent nourrir des regrets.



Aussitôt après avoir appris qu'ils joueraient contre l'Ajax Amsterdam, Brighton et l'AEK Athènes en phase de groupes de Ligue Europa, les Phocéens devaient se reconcentrer sur le pain quotidien du championnat et leur déplacement à La Beaujoire. En progrès constant depuis son entrée en lice brouillonne sur la pelouse du Panathinaïkos, la formation de Marcelino a tenu son rang de deuxième de Ligue 1 dans les premiers instants, asphyxiant des Canaris trop tendres. Dès la 3eme, Jordan Veretout profita d'une mauvaise relance d'Eray Cömert pour lancer Vitinha, qui buta sur Rémy Descamps, vite sorti pour réparer la bévue de son coéquipier. Incapables de conserver le moindre ballon, les joueurs de Pierre Aristouy virent le danger revenir quelques secondes plus tard, et si Descamps repoussa encore une frappe lourde de Vitinha à l'orée de la surface, Ismaïla Sarr reprit aussitôt le ballon en première intention, d'une dizaine de mètres, logeant la frappe dans la lucarne droite. Et les Canaris étaient déjà menés... Dépassé, peut-être encore davantage que ses coéquipiers, Bastien Meupiyou ne vit pas le buteur venir dans son dos pour lui subtiliser le ballon à la 9eme...

Les Canaris se brûlent les ailes dès l'entame

Le joueur de 17 ans, qui fêtait ses premières minutes en match officiel, accrocha l'ailier sénégalais en tant que dernier défenseur. Pas d'hésitation pour M.Buquet, qui sortit un carton rouge à la fois cruel et logique. Le rapport de force devenait encore plus déséquilibré, mais les supporters nantais, admirables de fidélité, continuaient à encourager leurs protégés comme si de rien n'était. C'est peut-être pour cela que les Canaris, dans la foulée d'Adson, se mirent à presser avec générosité, puis à porter le danger dans le camp adverse. Un miracle arriva à la 39eme, sur une touche de Quentin Merlin (jusque-là trop imprécis dans ses centres), que Moses Simon prolongea au point de penalty, où Mostafa Mohamed enrhuma Chancel Mbemba sur son contrôle orienté en se retournant, enchaînant d'une frappe après le rebond qui partit dans le petit filet droit de Pau Lopez, resté scotché sur sa ligne.


Puis défendent bec et ongles le point du nul en deuxième période !

Ressortis du vestiaire avec l'intention d'enfoncer le clou au plus vite, les visiteurs se cassèrent les dents sur un bloc jaune replié et solidaire. Précieux, l'abattage de Vitinha était terni par les mauvais choix de Joaquin Correa, trop individualiste pour sa première sous le maillot de l'OM. Sans toucher le ballon ou presque, les Canaris neutralisèrent les offensives trop prévisibles des visiteurs, à l'image des centres téléphonés de Renan Lodi pour les têtes de Jean-Charles Castelletto et Cömert. Aveu d'impuissance : Jordan Veretout tenta à la 79eme une frappe à mi-distance difficilement repoussée par Descamps. La seule véritable occasion des Phocéens en seconde période, si l'on excepte une volée difficile à bout portant manquée par Pierre-Emerick Aubameyang dans le temps additionnel. Les Phocéens ratent une belle opportunité de s'installer sur le trône de la Ligue 1. Un petit pas comptable, mais un match référence pour les Canaris, qui ont montré de belles valeurs !

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