Football - Ligue 1 Metz/Reims après-match

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Ligue 14ème journée
Stade Saint-Symphorien - Arbitre M. Vernice
Terminé
  1. 64′ Jallow
  2. 7′ Sabaly
  1. 53′ Teuma
  2. 18′ Diakité
Journaliste : DEMMERLE ARNAUD

, publié le 3 septembre

Le FC Metz et le Stade de Reims n'ont pas réussi à se départager au Stade Saint-Symphorien (2-2). Les Rémois ne profitent pas de leur précédente victoire contre Montpellier alors que les Messins obtiennent leur deuxième match nul de la saison.



Le Stade de Reims devra encore attendre. Après ses deux victoires face à Clermont (2-0) et à Montpellier (1-3), l'équipe de Will Still avait la possibilité de faire la passe de trois et de prendre la deuxième place au classement, derrière l'AS Monaco. Mais elle n'est pas parvenue à briser la malédiction face au FC Metz qu'elle n'a plus battu en Ligue 1 depuis 1976 (9 défaites et 6 matchs nuls). Malgré une bonne entame de match, le Stade de Reims a d'abord dû courir après le score. Omar Diakité a remis les pendules à l'heure sur une frappe surpuissante du droit, après une récupération initiale de Teddy Teuma dans les pieds de Kévin N'Doram (1-1, 17ème). L'ivoirien de 19 ans a montré du caractère, une semaine après son penalty manqué dans l'Herault.

Les Champenois ont ensuite pris l'avantage sur une action d'école. Mohamed Daramy sollicite le une-deux dans la surface messine avec Diakité qui lui remet intelligemment. L'ancien de l'Ajax décale alors Teddy Teuma qui conclut magnifique d'une frappe croisée du gauche (1-2, 52ème). Malgré cette avance au tableau d'affichage, le Stade de Reims va finalement concéder le partage des points et reste avec 7 unités à la troisième place, avec Brest et Lille. Junya Ito a été trop brouillon et n'a que trop rarement pris l'avantage sur Matthieu Udol alors que la défense (Thibaut de Smet et Emmanuel Agbadou) a encore montré des signes de fébrilité, même si les deux buts encaissés par Yehvann Diouf sont venus d'ailleurs.

Le match d'après pour le FC Metz

Handicapé par les blessures de Maxime Colin et Ismaël Traoré, Laszlo Bölöni doit se montrer satisfait de la prestation de ses joueurs, généreux et valeureux dans l'effort. Car il devait en plus trouver une nouvelle animation offensive après les départs conjugués lors de la dernière semaine de ce mercato de Youssef Maziz (Louvain) et de Georges Mikautadze (Ajax Amsterdam). Il a décidé de faire confiance à Simon Elisor en pointe en attendant le Colombien Oscar Estupiñan, recruté sur le gong en provenance d'Hull City (Chanpionship) et la recrue Joël Asoro sur le côté droit. Ce dernier est à l'origine du but de Cheikh Sabaly. Il remonte le terrain sur 30 mètres avant de servir le Sénégalais, esseulé sur la gauche. Celui-rentre dans l'axe et déclenche une puissance frappe du droit des 25 mètres qui termine dans la lucarne opposée de Diouf (1-0, 7ème). Les Messins n'ont tenu cette avance au tableau d'affichage pendant 10 minutes. Ils ont ensuite énormément souffert, se contentant de subir et de défendre hormis une tête d'Elisor, parfaitement sorti par Diouf (45ème). Ils ont trouvé les ressources nécessaires pour égaliser sur une inspiration géniale d'Ablie Jallow, auteur d'une friandise des 20 mètres pour son deuxième ballon de la saison (2-2, 63ème).

Dans l'entrejeu, Lamine Camara a été omniprésent et a souvent permis à son équipe de remonter. Koffi Kouao a, lui, été à son avantage sur le côté droit de la défense même s'il est peut-être un peu trop laxiste sur Daramy sur le deuxième but de Reims. Il a été un poison constant et a apporté un vrai plus grâce à la qualité de ses centres. Entré à la mi-temps à la place de Sadibou Sané, Christophe Hérelle a, lui, solidifié la défense. La trêve arrive à point nommé pour les Grenats et leur bâtisseur Bölöni, qui a désormais quinze jours avant le déplacement à Lens pour ériger une équipe digne ce nom avec les nombreux nouveaux arrivants.

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