Arnaud Demmerle, Media365, publié le 8 octobre
Longtemps mené au score, le Stade Brestois a trouvé les ressources nécessaires pour arracher le match nul à domicile face à Toulouse (1-1). Les joueurs du Finistère poursuivent leur bon début de saison.
Après ses deux victoires de la semaine face à Metz (3-0), puis à Linz (1-0) en Europa League, le Téfécé est passé à quelques secondes du carton plein et de la passe de trois. C'était sans compter sur l'abnégation du Stade Brestois qui n'est pas du genre à rendre les armes sans combattre jusqu'au coup de sifflet final. Même dans un jour sans, l'équipe d'Eric Roy n'a rien lâché et prend un point pour remonter provisoirement sur la troisième marche du podium.
Coaching gagnant pour Eric Roy
Le club du Finistère a connu toutes les peines du monde à se montrer dangereux face à une formation toulousaine bien en place. Jérémy Le Douaron et Romain Del Castillo n'ont pas eu leur rendement habituel et Steve Mounié n'a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent et n'a pas cadré ses quelques têtes (39ème et 44ème).
Il a finalement fallu attendre les dernières minutes pour voir la révolte brestoise, incarnée par les joueurs sortis du banc. Kamory Doumbia a expédié un missile sur la transversale de Guillaume Restes depuis l'entrée de la surface (90ème) avant la délivrance, signée Martin Satriano. Opportuniste, l'ex-attaquant de l'Inter Milan était en embuscade sur un ballon relâché par le gardien toulousain sur une frappe au préalable d'Hugo Magnetti (1-1, 93ème). De quoi faire exploser le stade Francis-Blé qui n'attendait plus cette égalisation.
Truqueurs toulousains
Il faut dire que les Toulousains avaient parfaitement mené leur barque pendant 90 minutes. Solides défensivement, agressifs dans le pressing et un brin truqueurs en exagérant les fautes adverses en restant des plombes au sol, ils avaient visiblement fait le plus difficile en ouvrant le score. Les hommes de Carles Martinez Novell avaient profité d'une bévue de l'arrière-garde brestoise pour faire trembler les filets en première mi-temps. Kenny Lala et Marco Bizot avaient tergiversé et le Vénézuélien Cristian Caceres glissait le ballon du bout du pied pour Franck Magri qui n'en demandait pas tant (0-1, 27ème).
Le Téfécé pourra regretter l'occasion manquée par Thijs Dallinga, totalement esseulé au point de penalty, mais surpris par la vivacité de Bizot à jaillir dans ses pieds (74ème). Mais il a finalement été puni par le Stade Brestois à force de pourrir la rencontre et à jouer la montre et ne grimpe finalement pas dans la première partie de tableau.