Marseille : Gasset ému au moment d'évoquer Montpellier

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Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 24 février 2024 à 21h20

Alors qu'il sera sur le banc de Marseille pour la première fois ce dimanche lors de la réception de Montpellier, Jean-Louis Gasset s'est confié sur son passage dans l'Hérault et sa relation avec le regretté Louis Nicollin.

Ce match ne sera pas comme les autres pour Jean-Louis Gasset. Alors qu'il est arrivé sur le banc de Marseille en début de semaine, avec une victoire contre le Shakhtar Donetsk en Ligue Europa pour débuter, le nouvel entraîneur du club phocéen va croiser le chemin de Montpellier ce dimanche à l'Orange Vélodrome. Un club dont il a occupé le banc par le passé et qui reste son fief. « Montpellier, c'est mon club de toujours, la ville où je vis, a-t-il confié en conférence de presse dans des propos recueillis par quotidien local La Provence. J'y ai des amis, des gens que je considère de ma famille. Bien sûr, c'est un match particulier. » Ayant déjà connu une situation similaire par le passé, Jean-Louis Gasset assure que « chacun veut gagner, et ensuite on s'embrasse ». Toutefois, l'entraîneur de l'OM concède que cette rencontre est « un match important pour tout le monde » car les Héraultais « sont dans l'urgence » alors que les Phocéens ont « une obligation de résultats pour recoller un petit peu ». Mais cette conférence de presse a également été l'occasion pour Jean-Louis Gasset de revenir sur une anecdote.

Quand Nicollin a convaincu Gasset de revenir

Elle concerne son retour sur le banc de Montpellier en 2017 après une rencontre lourdement perdue par le MHSC contre... Marseille, un peu moins d'une décennie après une remontée fantastique. « On avait enterré ma femme le jeudi, Louis Nicollin était à l'enterrement. Montpellier est venu à Marseille et a perdu 5-0. Et dans la nuit du dimanche, il m'a appelé pour me dire : 'Il n'y a que toi qui peux me sauver', a confié l'entraîneur marseillais. Je n'ai pas pris l'appel à quatre heures du matin, mais il a réitéré le lendemain et je lui ai dit : 'Mais je ne suis pas en état'. Il m'a dit : "Si, viens". OK. Mais pour quinze matchs, donc ça se ressemble. Montpellier avait perdu à Marseille 5-0. J'y suis allé pour quinze matchs, il fallait gagner cinq matchs, on en a gagné cinq. On a fait 38 points, on s'est sauvés. Et je me suis arrêté. Et Louis Nicollin est décédé en juin... le jour de son anniversaire. Comme ma femme. Le jour de son anniversaire. Donc, il y a des petits trucs comme ça. On ne peut pas le décrire. On dit : 'C'est le destin, c'est comme ça'. » Pour conclure son propos riche en émotions, Jean-Louis Gasset n'a pas caché que « Montpellier, c'est (sa) famille ». Les sentiments devront toutefois rester au vestiaire ce dimanche.

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