En 1998, la folle remontada de l'OM contre Montpellier

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Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 20 décembre 2023 à 15h57

Lors de la saison 1998-1999, l'OM avait réussi un incroyable retournement de situation en battant Montpellier 5-4, après avoir été mené 0-4 à la pause.

C'était le 22 août 1998. Le terme de "remontada" n'était pas encore entré dans le dictionnaire français, ce qui a été fait en 2021, près de quatre ans après l'incroyable élimination du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone en huitièmes de finale de la Ligue des champions (4-0, 1-6). Mais on ne parlait donc pas de "remontada" en 1998, quand l'OM a renversé de manière assez incroyable Montpellier au Vélodrome (5-4), dans le cadre de la troisième journée de Division 1, qu'on n'appelait appelait pas encore la Ligue 1. Alors entraînés par Rolland Courbis, les Phocéens avaient pris l'eau en première période, encaissant quatre buts : un doublé du futur Marseillais Ibrahima Bakayoko (15e, 34e), et des réalisations de Laurent Robert (19e) et de leur ancien joueur Franck Sauzée (23e).

Un "miracle" pour Courbis

Au retour des vestiaires, Courbis se montre prophétique. "Quand je pense qu'on va gagner 5 à 4 !", lâche-t-il à « Loulou » Nicollin, emblématique président du club pailladin, qui répond à son futur coach : "Ça, c'est des c.....". "Je le pense. Sinon je reste au vestiaire", conclut Courbis, dont la prophétie va bien se réaliser, alors que de nombreux spectateurs ont déjà quitté le stade. Il faudra pourtant attendre l'heure de jeu, et un but de Florian Maurice (61e), pour voir l'OM réduire le score. Les Marseillais commencent à y croire quand Christophe Dugarry, fraîchement sacré champion du monde avec les Bleus, signe un doublé (64e et 71e). Eric Roy égalise ensuite d'une demi-volée (84e), avant qu'un autre champion du monde, Laurent Blanc, ne donne la victoire aux siens au bout du suspense, sur un penalty à la 90e minute de jeu. Un véritable "miracle" pour Courbis, alors que, côté montpelliérain, Jean-Christophe Rouvière, ancien milieu de terrain du MHSC, reconnaît, pour le Figaro, que "personne n'a compris ce qui s'est passé ce soir-là, nous les premiers. Déjà, rentrer aux vestiaires à la pause au Vélodrome avec quatre buts d'avance, face à cette équipe, ça relevait de l'impossible. Mais se faire rattraper et devancer en moins de trente minutes, on entrait dans l'irrationnel." C'est le mot...

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