Axel Allag, Media365, publié le vendredi 10 novembre 2023 à 16h05
Les décisions de la LFP de faire rejouer OM-OL le 6 décembre prochain à l'Orange Vélodrome, avec du public, ne passent pas à Lyon. Confirmant que l'OL allait faire appel, Vincent Ponsot a déploré une "décision politique" de la commission de discipline. Fabio Grosso, lui, était presque certain que l'OL "ne retournerait pas là-bas".
L'OL ne compte pas en rester là face aux décisions de la LFP. Jeudi matin, la Ligue a officialisé sa décision de faire rejouer OM-OL le 6 décembre prochain à l'Orange Vélodrome, avec des supporters, et la pilule, a vraiment du mal à passer. Ce vendredi, à deux jours du déplacement à Rennes dimanche, le directeur du football de l'OL, Vincent Ponsot, s'est présenté devant la presse pour s'exprimer sur le sujet. "La commission de discipline a pris une décision politique en se déclarant incompétente sous prétexte que ces incidents ont eu lieu en dehors du stade", a-t-il pointé, avant d'enchaîner globalement dans la même veine :" À 400 mètres du stade, on sait que ce sont des supporters de l'OM, et un guet-apens, avec des boules de pétanque. La commission a fait le choix politique de ne pas mettre un doigt là-dedans, mais je ne peux pas le comprendre pour un entraîneur qui a failli perdre son œil".
L'OL veut "jouer sur terrain neutre" selon Ponsot
Confirmant que l'OL allait faire appel des décisions, il a affirmé les désir du club rhodanien dans le dossier de cet OM-OL brûlant. "On veut pouvoir jouer au foot sans avoir peur ni risquer quoi que ce soit. On ne veut pas de sanction sportive, parce que les joueurs marseillais n'y sont pour rien. On veut jouer sur terrain neutre". Un retour à l'Orange Vélodrome n'est pas souhaité par Lyon, tandis que Fabio Grosso, lui, n'avait pas pensé à cette éventualité avant jeudi matin. "Je n'avais pas pensé à ça, jusque-là. J'étais presque sûr qu'on ne retournerait pas là-bas. J'ai vu qu'il ne s'était rien passé, avec les commissions, et je ne croyais pas que cela pouvait arriver. Pour moi, c'est inadmissible. On ne doit pas faire passer ça comme une chose normale, c'est trop grave. On verra la décision à prendre", a confié l'Italien, marqué aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur par le jet d'une bouteille de bière qui a presque engendré la perte de son œil.
Affirmant n'avoir rien contre l'OM, l'ambiance de l'Orange Vélodrome et les "vrais supporters" du club phocéen, le champion du monde 2006 a synthétisé sa pensée : "On ne peut pas penser qu'on doit jouer au foot avec un bus blindé".