Axel Allag, Media365, publié le mardi 26 novembre 2024 à 14h01
Un temps pressenti comme successeur de Florian Maurice à Rennes, Grégory Lorenzi est finalement resté à Brest pour une nouvelle saison marquée par une campagne de rêve en Ligue des champions.
Directeur sportif de Brest depuis juillet 2018, Grégory Lorenzi aurait pu s'en aller l'été dernier. En effet, avant l'entame de la saison, il avait été ciblé par le Stade Rennais qui avait vu en lui le profil idéal pour prendre la suite de Florian Maurice - qui a pris la direction de Nice pour y rejoindre Franck Haise. Finalement, c'est Frédéric Massara qui a rejoint Rennes, et Lorenzi, dont le nom a récemment circulé du côté d'Arsenal pour y remplacer Edu, est resté à Brest. Croquant désormais sa saison "à pleines dents", le dirigeant s'est confié sur les sollicitations à son endroit, dans un entretien accordé au média belge Pickx Sports, qui sera diffusé intégralement juste avant le match de Brest face au Barça.
"Peut-être que je resterais encore cinq ans à Brest, peut-être que dans deux ans, je partirai"
"C'est vrai qu'il y a eu des sollicitations. C'est flatteur et ça perturbe aussi, parce que, quand ça arrive, on n'est pas forcément toujours préparé à cela. Je savais que mon travail n'était pas encore terminé, qu'il y avait la Ligue des champions qui arrivait. Ce qui m'importe, ce sont aussi les relations. Je ne suis pas un homme de pouvoir, je veux simplement faire mon travail correctement", a évalué le dirigeant, qui a également souligné la confiance générale présente dans le projet de Brest, qui bénéficie à ses yeux d'un environnement "sain et serein".
Ne se posant pas la question d'éventuelles nouvelles sollicitations, le dirigeant s'est donc affirmé présent sur la saison du Stade Brestois qui passera par une opposition face au FC Barcelone, ce mardi soir dans une Ligue des champions que les joueurs d'Éric Roy ont su dompter pour leur première participation (4ème position et invaincus après 4 matchs). "Peut-être que je resterais encore cinq ans à Brest, peut-être que dans deux ans, je partirai. Je ne peux pas prévoir. Ce n'est pas un manque d'ambition, mais chaque chose en son temps".