Axel Allag, Media365, publié le mercredi 03 avril 2024 à 17h02
Hervé Renard quittera les Bleues après Paris 2024 et n'a pas masqué son désir de participer à la Coupe du Monde 2026 à la tête d'une sélection masculine. De quoi remettre en cause son implication avec les joueuses ? Pas selon Kadidiatou Diani, qui s'est confiée à l'AFP.
Hervé Renard voit un peu plus loin que Paris 2024 (25 juillet-10 août), qui devrait être son ultime défi avec les Bleues. "Il y a que les idiots qui ne changent pas d'avis donc je ne peux pas être affirmatif à 100 %. J'ai la Coupe du monde masculine 2026 en tête. J'espère pouvoir être présent à la tête d'un pays au moment de cette compétition. C'est une motivation personnelle", a indiqué le sélectionneur de l'équipe de France féminine lors de sa dernière conférence de presse. Alors que les Bleues vont entamer les qualifications pour l'Euro 2025 (face à la République d'Irlande vendredi à Metz puis contre la Suède mardi à Göteborg), les joueuses sont-elles perturbées ?
"On savait déjà qu'il était là pour une courte période"
Pas le moins du monde selon Kadidiatou Diani, qui a rappelé à l'AFP que le technicien arrivé en mars 2023 était là pour du court terme. "En arrivant on savait déjà qu'il était là pour une courte période donc il est venu avec son staff, il a mis des choses en place et il a fait les choses super bien. On a toutes adhéré", a clamé l'attaquante des Bleues et de l'OL, qui a préféré valoriser l'implication totale de Renard lors des multiples rassemblements. "Ce sont ses choix, il le dit, et il l'assume. Quand il est avec nous, il est 100% avec nous, c'est le plus important, et c'est ce que je retiens". Estimant être plus à son aise à l'OL suite à son transfert en provenance du PSG l'été dernier, l'attaquante aux 96 sélections a aussi regretté la finale de la Ligue des nations perdue face à l'Espagne, le 28 février dernier (2-0).
Elle a vu un "non-match" des Bleues contre les championnes du monde. "Je ne nous ai pas reconnues. Ce jour-là, il n'y avait pas grand-chose qui allait et les Espagnoles méritent amplement cette victoire. On se remet en question pour aller de l'avant. Ce sont des choses qui peuvent arriver, ce n'est pas la première fois et ce ne sera certainement pas la dernière", a jugé Diani, qui a positivé. "Il vaut mieux passer à travers lors de ce match, et être prêtes pour les Jeux olympiques". Lors du tournoi de football féminin, les Bleues débuteront face à la Colombie, le 25 juillet à Lyon, avant d'affronter le Canada (28 juillet à Saint-Étienne) puis de conclure la phase de groupes par une opposition face à la Nouvelle-Zélande (31 juillet, encore à Lyon).