Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 29 juin 2022 à 11h06
A quelques jours du début de l'Euro, qui a lieu du 6 au 31 juillet en Angleterre, la directrice du football féminin à l'UEFA juge positivement son évolution.
Si leurs primes sont encore bien inférieures à celles de leurs homologues masculins, les footballeuses progressent de plus en plus, juge Nadine Kessler, patronne du football féminin à l'UEFA. Elle a constaté une vraie évolution en cinq ans, depuis le dernier Euro, alors que le prochain championnat d'Europe, décalé d'une année en raison de la pandémie de Covid-19, se déroule en Angleterre du 6 au 31 juillet.
"Mes attentes sont très hautes, j'espère une différence notable par rapport à l'Euro 2017, confie l'ancienne internationale allemande dans une interview accordée à l'AFP. Je l'ai déjà ressenti en regardant différents championnats, mais aussi la Ligue des champions. Cela démontre qu'il y a eu de gros progrès, grâce à la professionnalisation, et le niveau des équipes augmente, ça se voit sur le terrain."
"C'est bien qu'il y autant de prétendants"
Nadine Kessler s'est également exprimée sur la compétition en elle-même, alors que l'Angleterre, le pays-hôte, et l'Espagne font figure de favorites devant les tenantes du titres néerlandaises et les Bleues, qui n'ont jamais réussi à dépasser les quarts de finale, échouant à ce stade lors des trois dernières éditions. "C'est bien qu'il y autant de prétendants, et autant d'équipes qui ont déclaré publiquement qu'elles visaient le titre. Le haut de la pyramide s'est élargi. C'est exactement ce dont nous avons besoin pour susciter plus d'intérêt", estime-t-elle encore.
Les joueuses de Corinne Diacre, qui ont largement dominé le Cameroun samedi (4-0), disputeront leur dernière rencontre de préparation vendredi soir à Orléans contre le Vietnam, avant de débuter l'Euro le 10 juillet face à l'Italie. Elles affronteront ensuite la Belgique (14 juillet) puis l'Islande quatre jours plus tard.