Les putschistes espagnoles de retour pour le Mondial ?

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 13 mars 2023 à 16h02

Il n'y a pas qu'en équipe de France que le contexte est extrêmement tendu... Depuis six mois, le football féminin espagnol est miné par une manifestation de grande envergure de la part de la quasi-totalité de la sélection nationale.

Contrairement à Corinne Diacre sur le banc des Bleues, le sélectionneur espagnol Jorge Vilda a été maintenu à son poste de coach de la Roja féminine malgré une tentative de putsch encore plus majeure de la part de ses joueuses, au mois de septembre. Soutenues notamment par Alexia Putellas, la double Ballon d'Or en titre, elles étaient quinze à avoir claqué la porte en dénonçant des méthodes qui mettaient en péril leur "état émotionnel" (dans un e-mail collectif). D'après El Pais, les négociations pour un retour des rebelles seraient en bonne voie, à moins de cinq mois de la Coupe du Monde (l'Espagne sera dans le groupe du Costa Rica, de la Zambie et du Japon). Irene Paredes, l'autre star du Barça et de la sélection espagnole, estime que "les choses bougent".


Comme Putellas, cette dernière n'a pas directement fait partie des frondeuses, mais elle a toujours apporté sa validation à l'initiative de ses coéquipières, dont elle semble donc se faire encore le relais. Même chose pour Jennifer Hermoso, la meilleure buteuse de l'histoire de la Roja (42 réalisations). Pour Putellas, il n'est pas correct d'utiliser le terme de "rebelles", ainsi qu'elle l'a indiqué à beIN SPORTS : "Ce n'est pas nécessaire d'utiliser de tels adjectifs pour tenter de résoudre cette situation. Les vraies informations, ce sont les nôtres, issues de conversations dont j'espère qu'elles resteront privées. Sinon, ça peut devenir un problème qui ne profitera à personne." L'idée globale, un peu comme en France, est de professionnaliser l'entourage de l'équipe à tous les niveaux.

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